Power Rangers Turbo

Genre : Fantastique / Science Fiction

Année : 1997

Durée : 1h39

L'histoire: Les Power Rangers doivent combattre une reine maléfique qui souhaite réveiller un démon ancestral et sauver un orphelinat de la fermeture.

La Critique De Titi70 :

Attention les yeux, gros navet qui pique bien les yeux, droit devant. Dans la galaxie des oeuvres cinématographiques, il existe des films dont la simple présence fait se demander ce que leurs auteurs ont bien pu prendre.

Alice In Olivier à eut déja eut l'occasion de vous parler de Power Rangers, Le Film, sur ce blog, je vais vous parler de la suite, à savoir Power Rangers Turbo, Le film (appreciez le changement de titre), réalisé deux ans plus tard.

Le moins que l'on puisse dire à la vue de ce machin, c'est que les responsables devaient être salement torché pour oser sortir un truc pareille au cinéma. C'est donc sûrement un soir de cuite, qu'un scénariste bourré à eut l'idée de ce truc mis à en scène par deux réalisateurs (il faut au moins ça) et produit par la Fox en 1997 (et on s'étonnera après que beaucoup de leur production futur soient des grosses bouses).

Ne vous méprenez pas, je n'ai rien contre les oeuvres avec des personnages en costumes qui se battent contre des monstres craignos, et la série Bioman reste, pour moi, un vrai plaisir coupable, mais, il faut bien avouer que, même avec toute la bonne volonté du monde, ce film ne passe pas. 

Comme je suis une personne sérieuse (mais, si), je vais tout de mème tenter de vous raconter l'histoire, attention, ça va faire mal.

Cette oeuvre dérivé de la série éponyme, nous parle donc de cinq jeunes types qui forment les Power Rangers, des justiciers masqué dont pas mal d'aspect renvoient évidemment à Bioman (ça reste une copie évidente).

Comme dans la série des années 80, ils ont tout l'attirail et un robot qui les guide, mais, aussi des voitures super rapides (du moins en théorie) et qui vont sur l'eau (oui, vous avez bien lu). Lorsque le film commence, on découvre leur adversaire, la maléfique reine Divatox, accompagné de ses monstres, qui s'apprète à capturer le nain magicien, Larigot.

Mais, celui ci parvient à lui echapper et atterit sur terre, en Centrafrique plus précisemment. Dans le mème temps, les cinq justiciers participent à un tournoi d'art martiaux en faveur d'un orphelinat qui risque de fermer ses portes faute de moyens suffisants.

Les choses se présentent assez mal, car un des types se blesse durant un combat et finit à l'hopital. Les quatre autres vont devoir se débrouiller seules, mais, un des gosse orphelin, Justin, découvre leur identité et intègre l'équipe en remplacement.

Les Power Rangers vont donc devoir aller sauver le magicien Larigot, en danger puisque allergique au soleil

Malheureusement, ils arrivent trop tard. Capturé par la reine Divatox, celle ci compte utiliser la magie du nain pour se rendre sur l'île de Muiranthis et reveiller le démon Maligore que la reine doit épouser.

Les Power Rangers vont devoir braver des dangers et finir par la combattre, mais, la tache ne sera pas simple, d'autant que deux anciens membres de l'équipe (qui n'ont donc plus de pouvoirs) ont été kidnappé et doivent servir d'offrandes.

Premier soucis, au delà de cette intrigue pas toujours aussi limpide dans le film, c'est qu'il faudra attendre un bon moment avant qu'enfin, il se passe quelque chose. Pour ainsi dire, seul la dernière partie sur l'ile pourrait s'averer intéressante, même si elle est aussi débile que le reste.

Si les méchants sont completement idiots et que le film est rempli d'humour pour enfant de trois ans, les soi disant justiciers sont tout aussi stupide. Incapables de se débrouiller (la fille se tord la patte en allant chercher le magicien, un combat sur un bateau ou il suffit de faire peur au créature pour qu'elles disparaissent),ils font vraiment pitié et le fait qu'ils soient affublé d'un gamin de huit ans qui, une fois dans le costume, grandit (!) n'arrange pas vraiment l'affaire.

Les acteurs sont nuls (la méchante qui passe son temps à hurler), et les effets spéciaux sont naze, mais, le plus grave, ça que le film manque sévèrement de rythme et qu'on s'emmerde tellement que ça n'en est même pas drôle (comme pouvait l'être la série Bioman ou la nanardise est clairement assumé).

Bref, un vrai navet qui se prend très au sérieux et pas sauvé par une VF completement à la ramasse (avec les voix de Patrick Préjant et Patrick Poivey, tout de mème). Non, franchement, ce machin est vraiment une honte pour le cinéma. 

Note :  

Note Naveteuse : 18/20