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Coup de coeur : Le Chanel n°5 ne sera pas interdit. La Commission européenne revient sur les mesures envisagées concernant les allergènes présents dans les extraits naturels qui composent les grands parfums.

Publié le 03 novembre 2012 par Parisianshoegals @ParisianShoeGal
Coup de coeur : Le Chanel n°5 ne sera pas interdit. La Commission européenne revient sur les mesures envisagées concernant les allergènes présents dans les extraits naturels qui composent les grands parfums.
Depuis deux jours, c’est la panique dans le milieu de la haute parfumerie. La Commission européenne examine les recommandations publiées en juin dernier par le Comité Scientifique pour la Sécurité des Consommateurs concernant des composants des fragrances naturelles couture qui provoquent des allergies auprès de certains utilisateurs. Les ingrédients incriminés entrent dans la composition de 90% des parfums des grandes maisons de Chanel à Dior en passant par Guerlain ou encore Serge Lutens.
Le rapport de la CSSC est un travail scientifique qui pose une question mais ne représente pas la position de la Commission. Devant le tôlé général provoqué par la mise en lumière de ce dossier, Bruxelles s’est voulu rassurant vendredi en soulignant qu’il s’agissait de savoir s’il faut ajouter ces nouveaux allergènes identifiés par les scientifiques à la liste des 26 couverts par la législation qui impose un étiquetage indiquant leur présence.
Coup de coeur : Le Chanel n°5 ne sera pas interdit. La Commission européenne revient sur les mesures envisagées concernant les allergènes présents dans les extraits naturels qui composent les grands parfums.
Les recherches menées par le CSSC ont déterminé qu’entre 1 et 3 % de personnes seraient allergiques ou potentiellement allergiques à certains types de composants naturels. Les conclusions pourraient être inquiétantes pour la filière de la parfumerie si elles étaient prises au pied de la lettre. Deux mesures sont préconisées qui menaceraient le processus de fabrication des plus célèbres jus de la planète rendant impossible leur composition originelle et porteraient un coup fatal à la création olfactive en réduisant singulièrement la palette de senteurs naturelles à disposition.
Dans un premier temps, le rapport prescrit de restreindre la concentration de 12 ingrédients déterminés comme allergène à 0,001% de produit fini. Cela conduirait certes à limiter l’usage de composants naturels mais au profit de composants de synthèse ce qui n’est pas sans soulever certaines interrogations sur l’implication des lobbies de l’industrie chimique dans la polémique. Cette limitation concernerait notamment la coumarinequi se retrouve dans les fèves tonka - Belle d’Opium d’Yves Saint Laurent ou Jicky de Guerlain - l’eugénol dans le clou de girofle - Eau du Soir de Sisley - ou encore le géraniol composant naturel de l’huile de rose et de palmarosa - Shalimar de Guerlain, le parfum Chloé, Classique de Jean-Paul Gaultier - ou bien le citral présent dans les huiles essentielles de verveine - L'eau d'Issey pour homme d'Issey Miyaké - de citron - au d'Hadrien d'Annick Goutal - et de mandarine - Eau d’orange verte d’Hermès. Pire encore, le rapport préconise l’interdiction pure et simple de mousses d’arbre à l’origine des notes boisées du Chanel n°5, Féminité du Bois de Serge Lutens ou Miss Dior.
Coup de coeur : Le Chanel n°5 ne sera pas interdit. La Commission européenne revient sur les mesures envisagées concernant les allergènes présents dans les extraits naturels qui composent les grands parfums.
Changer la formulation des fragrances, altérer la composition de parfums mondialement connus, c’est accepter de faire muter leur odeur, de les dénaturer en étant réduit à l’utilisation de matières premières artificielles. L’héritage culturel olfactif et le rayonnement mondial de la parfumerie française notamment ne survivrait pas. Sur un plan économique, petits producteurs de produits naturels notamment de citron et de bergamote seraient menacés au même titre que l’activité de certains grands groupes dont la commercialisation de parfums est une base lucrative permet par exemple de financer la haute couture.
Pour le moment, la Commission européenne ne voit le débat que comme une simple question d’étiquetage. La législation actuelle concernant les cosmétiques garantit une protection des consommateurs et il n’est pour l’instant pas question de la modifier tout au plus de prendre des mesures réglementaires.
Coup de coeur : Le Chanel n°5 ne sera pas interdit. La Commission européenne revient sur les mesures envisagées concernant les allergènes présents dans les extraits naturels qui composent les grands parfums.
Comme le faisait très justement remarquer ma cousine, plutôt que de tenter d'interdire le Chanel n°5 ils feraient mieux tous ces braves gens d'interdire monsieur Pitt et son regard bovin d'antenne. Je crois d'ailleurs que les récriminations des consommateurs au sujet de la nouvelle campagne du parfum star, ont été entendu chez Chanel. La dernière fois que je l'ai vue, la "performance" de Brad avait été singulièrement écourtée au profit d'images ultra tartes mais très spot de pub à base de créatures enamourées.

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