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Sur grand écran comme partout, le "manichéisme qualitatif" rode, scindant d'un coup de baguette étymologique, les productions cinématographiques du monde en deux parties distinctes.
Il y a le Bien, les bons films de "presque" tous genres : (- je dis presque parce que certains genres cinématographiques seront quasiment tout le temps considérés comme mauvais voir impossibles à apprécier sous l'effet du simple appareil génital qui définit notre statut sexuel-)
Dialogue illustratif:
Raymonde"- Chéri, on se matte le dernier Coppola?
Jean Pierre - Ouai, c'est l'homme sans âge, c'est ça heinh?
R - Non je te parle de la fille Coppola..., tu sais c'est Marie Antoinette, le chef d'oeuvre historique rose bonbon et passionné hyper-stylisé ou la réalisatrice parvient à instaurer, malgré l'aspect coercitif du format, une atmosphère enlevée doublée d'une iconoclastie déroutante.
J.P.- ...T'as pas Rambo IV?"
Et puis il y a les Mauvais. Les films qui se caractérisent par leur ostensible nullité artistique, leur absence d'imagination.
Jeu d'acteur inexistant, effets spéciaux "ultra-kitsch", dialogues télétubies et raccords douteux...
Du mauvais, qui prend soudain toute sa valeur au coin d'un canapé, le cerveau branché sur le canal second degrés...