Le Conseil de la Radiodiffusion et des Télécommunications Canadiennes (CRTC) a indiqué aujourd’hui, 18 octobre, son opposition à l’acquisition du groupe Astral par Bell. Une transaction de 3,38 milliards de dollars qui aurait fortement modifié le paysage médiatique canadien en général et québécois en particulier.
Dans un communiqué, le président du CRTC, Jean-Pierre Blais, estime que « BCE (Bell, ndlr) n’a pas apporté de preuve convaincante que la transaction profiterait aux Canadiens » et que « cette transaction aurait donné un immense pouvoir commercial à l’une des plus grandes entreprises canadiennes de médias. Pour assurer la solidité du système canadien de radiodiffusion, le CRTC aurait dû imposer des balises étendues et importunes, qui auraient nui à toute l’industrie. »
Si la fusion avait été acceptée par le CRTC, le groupe Bell-Astral aurait bénéficié de 42,7 % de parts de marché de la télévision anglophone et de 33,7% de parts de marché de la télévision francophone. Nous nous étions ici émus de la concentration sans précédent résultant de cette transaction. La décision du CRTC est donc une bonne nouvelle pour tous les défenseurs de la liberté de la presse.
(Crédits : CRTC)
(Crédits : CRTC)