J’ai vu Frankenweenie de Tim Burton

Par Nada @nada

Synopsis

Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…

Verdict

Excellent ! Le film mérite un bon 17/20, je ne suis pas déçue.

L’histoire est originale mais j’étais curieuse de savoir comment Tim Burton allait donner suite à la résurrection de Sparky. Allait-t-il devenir méchant ? Allait-t-il devenir coquin ? La suite je ne vous la révélerai bien évidemment pas mais le scénario est bien ficelé et truffé de références aux autres oeuvres de Burton, aux films d’horreur ainsi qu’aux classiques de la littérature d’horreur. Ses thèmes de prédilection (l’enfance, la vie, la mort) sont le fil conducteur de cette histoire qui devrait faire craquer les petits comme les grands. Remettons cependant les choses dans leur contexte : il ne faut pas vous attendre pas à du David Lynch non plus, ça reste un dessin animé.
Les personnages sont à la fois drôles, flippants ou attachants : Sparky est particulièrement expressif, son maître Victor est le sosie de Victor des Noces funèbres, la voisine Elsa très inspirée de l’ex actrice fétiche du réalisateur Winona Ryder (qui d’ailleurs fait son doublage américain) quant à la petite blonde elle est aussi étrange que Luna Lovegood dans Harry Potter… sans parler de son chat Monsieur moustache, carrément angoissant !
L’ambiance du film est typique de l’univers de Tim Burton, à savoir un mélange de féerie, de mystère et de naïveté, le tout dans un décors gothique qui est sa marque de fabrique. La technique du slow motion est encore une fois parfaitement maîtrisée et les personnages sont criants d’authenticité. Le choix du noir et blanc est très important, d’abord parce que la première version de Frankenweenie en 1984 l’était et puis il s’en dégage une atmosphère particulière qui colle à merveille au film.

J’étais tellement pressée d’aller le voir que je me suis précipitée à la séance en 3D qui, encore une fois, est totalement inutile pour ce long métrage. Gardez votre argent pour vous acheter un paquet de pop corn et foncez le voir en 2D si vous pouvez. Tous les amoureux de leur compagnon à quatre pattes en qui une petite flamme de l’enfance brûle toujours au fond d’eux devraient adorer cette fable gothique extrêmement touchante. Bon film et comme dirait le professeur Rzykruski « le problème ce n’est pas la science, c’est ce qu’en font les gens. »

Alexandra…