Amaury Vassili en ITV

Publié le 02 novembre 2012 par Lemediateaseur @Lemediateaseur

En vous parlant en détail ici son nouvel album Una parte di me, je vous avais annoncé une interview d’Amaury Vassili.

Avec un léger retard, vous pouvez découvrir ci-dessous dans son intégralité l’entretien que j’ai eu avec l’artiste quelques jours avant la sortie de l’opus. Il y avait une vraie complicité durant cette rencontre car Amaury est vraiment quelqu’un et de très sympathique.

J’espère que cela ressortira dans ses réponses. Bonne lecture.

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Bonjour Amaury,

Ton nouvel album Una parte di me sort dans les bacs dans 3 jours. Comment te sens-tu en ce moment ?

Je suis assez relax. Serein le mot est peut-être fort, mais je suis bien dans mes baskets car je suis fier du travail qu’on a accompli depuis 1 an maintenant.

Le concept est ici d’avoir créer des morceaux inédits à partir de morceaux classiques, peux-tu nous parler de comment t’es venu l’idée ?

On a beaucoup réfléchis à ce qu’on voulait apporter de plus sur ce nouvel album. On ne voulait pas refaire quelque chose de similaire avec que des reprises car c’était trop facile. On a réécouté ce qu’on avait fait, et quand j’ai réécouté Sognu (titre qu’Amaury à défendu à l’Eurovision NDLR) j’ai eu un petit tilt. Je me souviens j’étais là a sa création et l’idée était de faire quelque chose qui rappelle le Boléro de Ravel. Et l’idée m’est venue, il fallait faire un album dans lequel on reprend des airs classiques pour le refrain et après on construit tout le reste.

Tu as collaboré à nouveau avec Davide Esposito. C’est une question de confiance pour travailler plus librement ?

Oui il y a une grosse question de confiance c’est clair et net, et puis aussi le fait de savoir vers quoi on va tout simplement. Moi, je sais que je ne suis pas réellement prêt pour écrire de ma main seule. C’est quelque chose qui doit venir de l’intérieur, et pour le moment, je n’ai que des idées de texte mais je n’arrive pas à coucher quelque chose sur le papier. Par contre les mélodies c’est plus simple car j’en ai toujours qui me trotte dans la tête.

Comment avez-vous choisi les compositeurs classiques présents sur l’album ?

Ca, ça a été assez simple quand même car on a pris essentiellement les plus gros. Certains diront qu’on ne s’est pas trop foulé, mais en même temps on a choisi les thèmes qui s’adaptaient le mieux pour ce qu’on voulait. Après, je pense qu’on peut aussi faire quelque chose d’un thème qui n’est pas forcément dans l’inconscient collectif  et réussir à créer des choses bien. Peut-être pour une suite car la musique classique laisse tellement d’opportunité pour moi qui veut continuer dans cet univers. Je tiens à appuyer quelque chose aux lecteurs, je ne suis pas un produit et je ne veux pas faire de la variété pour plaire plus. Je suis là pour faire la musique que j’aime et ma carrière se situe dans le lyric-pop.

Une fois les thèmes choisis, l’écriture des textes a été aussi simple ?

Ca, ça a été long. Seul le Lac des Cygnes est resté tel quel dans son intégralité, sinon on a retravaillés tous les autres en apportant soit un pont musical, soit les couplets, soit les 2. Le bon truc c’est qu’on avait une bonne partie du refrain déjà à chaque fois. Après, il fallait au moins compter une bonne semaine par chanson.

Les arrangements sont résolument modernes, c’était voulu dès le début j’imagine ?

Oui. Et il a fallut se tempérer parfois car on avait tendance parfois à partir sur de la batterie super balaise, mais il ne faut pas non plus heurter le public. Là, on a fait un premier pas vers quelque chose de plus moderne. Ca laissera l’opportunité, si l’album marche, d’y aller peut-être un petit peu plus dans les sonorités modernes. C’est progressif car j’essaye toujours d’être raccord avec ce que j’ai fait, tout en emmenant de la nouveauté.

Tout est en italien sauf le dernier titre qui est en français, c’est une sorte de petit clin d’œil à ton public ?

C’est un petit clin d’œil oui. La naissance en français vient du fait qu’on était accompagné par les écoliers chanteurs de Bondy et on s’est dit que la chanson apportée aussi un message. Ca fait à moitié hymne et je me suis bien vu chanter avec les enfants en français pour que tout le monde comprenne les paroles et qu’on est les enfants de demain. Ca va plus parler en français qu’en italien. Et pour moi, c’est un exercice car chanter en italien c’est plus simple. Et puis une fois de plus, ça peut-être une manière d’amorcer petit à petit quelques chansons en français pour la suite.

Tu t’es entouré de 2 artistes féminines pour des duos sublimes. Pourquoi Sofia Essaidi et Dominique Magloire ?

Pourquoi Sofia, tout simplement par ce qu’on se connaissait déjà. Il fallait une chanteuse qui ait la volonté de s’impliquer dans cet univers lyric-pop tout en gardant sa voix d’origine, sans se perdre. Et Sofia nous a mis sur le derrière, elle a été géniale. Elle avait cette petite appréhension avant d’arriver car j’envoie fort en général, mais là, j’ai vécu un moment magique avec elle. On s’aime beaucoup donc le travail a été naturel. Et puis pour Dominique Magloire, l’idée que j’avais c’était de faire comme Freddy Mercury et Montserrat Caballe pour Barcelona. On a la chance d’avoir une chanteuse lyrique en la personne de Dominique et moi qui suis un peu comme Mercury avec une grande voix sans être totalement classique. Je me suis dis que l’opportunité était à saisir et la chanson s’y prêté bien. Il devait y avoir un duo de plus avec Mika Newton qui est une chanteuse ukrainienne que j’ai rencontré à l’Eurovision, elle y représentée son pays, et nous avons vraiment beaucoup sympathisé. Mais il nous a manqué de temps malheureusement.

 

Vous l’aurez compris, cet album Una parte di me tient beaucoup à cœur d’Amaury Vassili et nous le remercions de nous en avoir parlé avec autant de disponibilité et de gentillesse.

L’opus est disponible dans les bacs, ne passez pas à côté d’un tel petit bijou pour les oreilles. Et si vous hésitez encore, nous vous laissons avec le clip du premier extrait Una parte di me. Entre la voix et la beauté desi mages, vous ne pouvez rester indifférent.

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