Neymar toujours pas prêt pour l'Europe

La campagne de communication est déjà lancée au Brésil et on voit un peu partout le visage de Neymar placardé sur les murs, que ce soit à Rio ou à Sao Paulo. Une situation que le jeune attaquant de Santos a un peu de mal à assumer. Vu son manque d'expérience, Neymar ne veut pas être un exemple pour les autres ni être considéré comme le fer de lance de la sélection brésilienne pour la coupe du monde 2014. " Je sais que les gens copient ma coupe de cheveux, ma façon de m'habiller ou de me comporter. Je suis heureux de voir toute cette affection du public à mon égard. Mais je ne me prends pas du tout pour une star du rock. J'ai été moi aussi l"idole de certains joueurs et je comprends ce que ressentent les gens."

L'année 2012 a encore montré toute l'étendue du talent de l'attaquant de Santos qui a inscrit 53 buts en 46 matchs avec son club. Des statistiques qui font frémir et qui rappellent celles de Messi avec le Barça. A moins de 2 ans de la coupe du monde, la pression se fait sentir sur la selecao mais Neymar ne veut pas passer pour le sauveur de la nation:" Nous avons chacun un rôle à jouer au sein de l'équipe. Si mes coéquipiers ne me passent pas la balle ou ne font pas les efforts pour courir et la récupérer, alors je ne serai pas en position pour dribbler et marquer des buts. Le foot est un sport d'équipe et on gagne en étant une équipe. On se doit de partager les responsabilités car tout le monde est important dans l'équipe. Ce n'est pas un seul joueur qui va obtenir les résultats. Je ne suis juste qu'un brésilien de plus qui va faire tous les efforts pour remporter cette coupe du monde."

Neymar ne veut toujours pas entendre parler d'un transfert en Europe et pour lui, il n'ira pas au FC Barcelone l'été prochain malgré les spéculations de certains médias. Neymar entend bien rester à Santos jusqu'à la fin de son contrat en 2014: " je suis heureux ici au Brésil. C'est bien sûr mon rêve de jouer en Europe mais ce n'est pas le moment d'en parler, on verra après la coupe du monde 2014."


René Lanouille