Le travail identitaire de Kyle Thompson

Kyle Thompson va bien, merci. Aussi bien qu’un homme qui soigne sa névrose par l’art.
En se prenant lui-même comme sujet dans une mise en scène d’une identité violentée, il devient impossible de ne pas lire son travail comme une plongée, si ce n’est psychanalytique, au moins psychologique.
Le photographe de Chicago se rapproche ainsi du travail du  photographe parisien David Bertram.
La grande qualité de Kyle Thompson reste l’impossibilité pour le spectateur à déterminer l’image que l’artiste a de lui-même. Seule certitude : un besoin de transcendance.