L’avenir du contenu s’appelle curation

Avec ses milliards de pages, Internet est en passe de devenir le média de la sur-information. Dans ce gigantesque dédale, il devient de plus en plus difficile de discerner une information pertinente d’un texte sans importance… et surtout de se démarquer ! Dans ce contexte, le partage de contenus se développe à toute allure et affiche depuis peu un nouveau patronyme : la curation.

Comment définir la curation ?

Derrière cet anglicisme insolite se cache un concept simple : la curation n’a d’autre objectif que de partager et regrouper les contenus les plus pertinents autour d’un sujet donné. Un peu comme un moteur de recherche en somme… Sauf que la curation est a priori indissociable d’une intervention humaine. Pour le « curator », ce n’est pas le volume d’information qui compte, mais sa qualité : il s’agit d’offrir aux internautes la page web qui va parfaitement répondre à leurs attentes, à un moment précis.

Les meilleures plateformes de curation

Pinterest, Facebook ou Twitter sont autant de microcosmes où les utilisateurs créent le buzz en relayant les contenus qu’ils jugent importants. Puissants outils de viralité, ces relais communautaires sont victimes de leur succès : leurs usagers sont si nombreux qu’il devient impossible de savoir qui suivre ou tweeter ! Heureusement, de nouveaux outils sont apparus pour encourager et faciliter la curation. Citons tout d’abord l’incontournable Pearltrees, service de bookmarking intelligent qui réorganise les contenus sous forme d’arbres sémantiques. D’autres plateformes s’agrègent aux communautés existantes pour sélectionner les meilleurs crus. C’est le cas par exemple de « LinkedIn Today », un « best of » des articles postés sur le réseau professionnel.