Irish day. D'après une idée originale de Matt. D'aussi loin que je me souvienne, je peux vous dire que cet après midi là en Irelande américaine commençait plutôt mal. Ne sachant bien évidemment pas où se situaient les festivités, nous sommes parties à l'aveuglette. Direction Long Beach où nous avons retrouvé Bella, une japonaise, et son gros appareil photo. Elle est rigolote Bella. Car avec elle, même la plus ennuyeuse des activités - pas que celle ci le fut hein - devient un régal.
Bref. C'était une Saint Patrick peu différente de celles qu'on peut trouver en France. A un détail près. TOUT LE MONDE est en vert. Même les chiens et les bébés. Sauf nous évidemment. Les petites françaises dans toute leur splendeur !!! But, who cares ? Niveau ambiance et musique, c'était folklorique. On a bien rigolé en voyant un jeune homme en jupe verte devenir tout rouge en soufflant dans une cornemuse. La grâce du mélange des cultures Irelandaise et Américaine est un vrai remède à la dépression.
Je ne saurais plus vous dire comment nous, quatre filles dont deux étaient "mineures" (moins de 21 ans), avons réussi à nous retrouver accoudées au comptoir d'un bar et à nous faire offrir par le barman - à deux reprises ! - un cocktail alcoolisé. Musique rétro à fond les ballons, barmen très charmants, moyenne d'âge de l'établissement 40 balais... C'était fun ! J'ai pu faire la connaissance du Gros Barry, une espèce d'armoire à glace afro américaine qui n'arrêtait pas de rire, lors de la pause clope. Je lui ai appris quelques gros mots en français (que je l'ai entendu répéter plus tard..) et on est reparties. Evidemment, le retour à la gare (en courant et un peu pumped up) ne s'est pas fait tout seul tout seul... Chantant à tue tête et (tentant) de traduire les paroles les chansons de feu Mickeal Jackson, nous voilà déjà dans le train retour direction Manhattan. En me tournant vers Bella, j'ai pu contempler le green and gorgious tattoo fait à la peinture tout autour de son oeil droit, un peu à la Very Bad Trip 2. Affreux.
Rooftop. Durant le week end qui a suivi l'Irish day, grâce à Claire, j'ai eu l'honneur de rencontrer Sophia, une au pair prétentieuse et particulièrement inintéressante, qui passait ses derniers jours à New York avant son retour prématuré en France. Quel dommage. A part nous faire chier, elle a absolument tenu à faire de la barque à Central Park. Evidemment, nous nous sommes pointées à 5pm, le machin était fermé depuis déjà une plombe. Princess Prada a ensuite voulu aller boire un verre dans un rooftop près de l'Empire State Building. On a donc commencé par se perdre parce que personne ne savait où c'était. Lorsqu'on a ENFIN trouvé le bidule, je l'avoue, ça valait le coup ! On avait pleine vue sur tout Manhattan. Ca aurait pu etre super sympa si Miss France n'avait pas exigé toutes les 30 secondes d'être prise en photo avec un panorama différent. "Claire putain tu fais chier tu prends des photos floues!" SHUT UUUP ! Malheureusement, elle a du nous quitter avant la fin de la soirée. J'étais triste. Mais ouf, quelqu'un d'autre a débarqué !!!...
Timotei. Oui comme le shampooing. Nouveau personnage de mon histoire. Enfin... de celle de Claire. Un américain très américanisé qu'elle a rencontré (je vous passe les détails de la rencontre). 25ans environ. Son almost beau (si, si). Bref, il nous a rejoint au rooftop après le départ de l'autre folle. Il parlait suuuuuper vite, en mode boullie pré-mâchée. Et Claire a eu la bonne idée de se fermer comme une huître, me laissant seule face à la bête. Bon, j'ai certes galéré un moment mais on a réussi à discuter comme des gens normaux. Trop fière de mon anglais ! Claire, tu peux dire adieu à ta green card !
Empire State Building. Ca, c'était le week end après le rooftop. Marion, une française du New Jersey, nous a retrouvé à Manhattan. On a mangé des croissants, du morbier et du pain (pas tout ensemble hein) au beau milieu de Broadway. Puis après, on a décidé d'aller voir un sunset du haut de l'Empire. Au fond c'était une super idée, mais le temps de bouger nos fesses, de descendre en métro jusqu'au machin, de faire la queue... bah le soleil, il nous avait pas attendu pour se pieuter. Donc pour $25 et quelques, on a pu se peler le jonc en admirant Manhattan - de nuit - du haut de nos 86 étages.
Harry. Je poursuis tranquillement mes cours à l'université. J'ai pu, en moins d'un mois, découvrir que l'homme de ma vie était gay, puis en fait, qu'il était hétéro, pour finalement apprendre qu'il était ni l'un, ni l'autre. Juste les deux. Yurk. Le sort s'acharne... non? Après tout, ça nous fera des points communs. Ah Ah Ah. No way.
Today. Nous voilà revenu au jour d'aujourd'hui. October 31st, 2012. Vous l'aurez compris, ce soir, les morts se joignent aux vivants. Enfin, peut être pas. En effet, un gros monstre est arrivé en avance : Frankenstorm s'est invité à New York, détruisant tout sur son passage. New York est devenue en quelques heures une ghost city. Tout le monde retenait son souffle, attendant le retour au calme. Métro, bus, trains, avions, magasins, écoles... tout s'est arrêté. Comme dans un film catastrophe. On a même pu voir le président (il est toujours noir dans les films américains. Bingo.) s'adresser à ses concitoyens, leur demandant de rester "safe". No panic. Tout pareil ! L'attente est interminable... mais inévitable. Tadadaaa !!
A suivre...