J’ai sûrement déjà évoqué la Surfrider Foundation à travers ce blog, louant le talent de ses créatifs – rappelez-vous de ce calendrier où les bikinis de divines créatures se retrouvaient changés en d’infâme trainées de pétrole suintantes – et félicitant ses actions de nettoyage de plages à travers le monde (plus de 1200 actions menées à ce jour). Pour rappel, la Surfrider Foundation est une ONG crée à Biarritz en 1990 à l’initiative de surfers, (dont Tom Curren, triple champion du monde de planche à eau) qui a pour but, je cite: « la défense, la sauvegarde, la mise en valeur et la gestion durable de l’océan, du littoral, des vagues et de la population qui en jouit ». Sont-ce les dommages gargantuesques causés par l’ouragan Sandy, les vagues pantagruéliques qui ravagent plages, villes et rivages jusqu’à hanter nos écrans ou simplement mon goût prononcé pour les corps shapés et monoïés de surfers?
Peu importe les raisons qui font revenir le sujet dans mes écrits, Surfrider Foundation qui s’est portée partie civile dans pas moins de 17 affaires de dégazage durant les 3 dernières années, souhaite augmenter ses actions en justice. Pourquoi? Car ces 17 cas traitées devant le juge ne représenteraient pas plus de 3% des méfaits commis en réalité. Afin que le crime ne reste impuni et que les pollueurs soient l’unique espèce en voie d’extinction, Surfrider Foundation lance une nouvelle campagne de récolte de fonds. Moins racoleurs que les naïades maculées d’or noir, les visuels de pétroliers pris en flag de vidange devrait pour le moins interpeler les quidams.
« Busted ! Help us to sue the polluters. Donate.«
Les ONG vous horripilent? Le seul moyen de les faire disparaître à tout jamais est encore de les aider à mener leurs actions jusqu’au bout! …Ok, tuer tous les pandas jusqu’au dernier devrait aussi marcher pour certaines.