Les prestigieuses École alsacienne, Saint-Louis-de-Gonzague et Stanislas travaillent sur la création d'annexes de leurs établissements parisiens dans des quartiers difficiles. Celle de l'École alsacienne (VIe arrondissement parisien) pourrait accueillir à terme 1 600 élèves dans l'académie de Versailles ou celle de Créteil, avec une filière générale du primaire au baccalauréat et une filière technologique. Cet établissement pourrait même comprendre un internat. Dans un premier temps, à Stanislas, le directeur a proposé aux familles de financer des bourses pour recevoir dans l'internat des élèves de classes préparatoires boursiers. Pour le moment, seuls 2 jeunes sont accueillis, mais le directeur compte élargir cet accès. Autre projet de taille, le diocèse de Versailles vient de racheter une usine désaffectée de Thales à Sartrouville, dans lequel il va ouvrir un établissement privé.
Au total, une petite dizaine d'établissements de centre-ville à travers la France devraient ouvrir des annexes dans des quartiers sensibles, en région parisienne, à Lyon ou Marseille. Pour ces établissements, il s'agit de faire bénéficier les jeunes des quartiers de valeurs comme «l'entraide et le travail en groupe mais aussi la discipline et le respect des enseignements». Pour le moment, le Secrétariat général de l'enseignement catholique a centralisé quelque 150 propositions issues des établissements, qui devraient être présentées prochainement au ministère.