Le support DVD lancé en 1995 n’arrive plus à conquérir le marché français. Les chiffres du nombre de ventes réalisées ces derniers mois sont éloquents : 66 millions de DVD ont été écoulés de janvier à septembre 2012 en France. En 2011 sur la même période, le chiffre était de 75 millions, 89 millions en 2009. Bien sûr, les recettes engendrées par les ventes sont revues à la baisse. Toujours sur la période de janvier à septembre 2012, les ventes de DVD ont permis d’obtenir 572,7 millions d’euros. A titre de comparaison, les recettes en 2005, année phare où les films et autres contenus se vendaient comme des petits pains, sont montées à… 1,06 milliards d’euros. Le Blu-Ray à la rescousse ? Pas vraiment.
Le marché du Blu-Ray ne se porte pas tellement mieux, bien que ce soit moins pire. De janvier à septembre 2012, 9 millions d’unités se sont écoulés, contre 8 millions en 2011 sur la même période et moins de 6 millions en 2010. Les recettes ont cependant repris des couleurs, grimpant à 143,3 millions d’euros. Mais en additionnant le marché du DVD et le marché du Blu-Ray, les recettes engendrées tournent à 716 millions d’euros de janvier à septembre 2012, en chute de 9% sur un an et de 34% sur sept ans.
Certes le marché est segmenté et se tourne davantage vers le digital avec l’achat de films sur des plateformes légales comme iTunes. Mais la réponse à cette chute libre est simple : le piratage. Pourquoi payer quand on peut l’avoir gratuitement ? Cette phrase est souvent revenue autour de ce débat. En surplus, la crise financière joue son rôle il est vrai. Mais quelles sont les vraies solutions pour relever le marché de la vidéo ? Les productions doivent trouver une solution. Surtout que le marché du cinéma lui fonctionne comme sur des roulettes.
Source | OZAP