C’est au salon du livre 2010 que le président de la BnF (Bruno Racine) avait annoncé, suite à une de mes questions, le lancement prochain d’une application iPad pour sa bibliothèque numérique (Gallica). 1 an et demi plus tard, c’est chose faite avec BnF Gallica. On nous annonce donc un accès gratuit (consultation et téléchargement) à 2 millions de documents parmi lesquels des livres, des fascicules de presse, des revues, des manuscrits, etc. Bref, c’est Gallica, mais sur iPad (uniquement…). Ce sont donc plutôt les fonctions de manipulations textuelles et de navigation qui m’occuperont (voir “Livre numérique et manipulations textuelles : introduction“)
L’accueil (image ci-dessus) comprend un ensemble de documents, censés faire la démonstration de la richesse du fonds, en termes de diversité et de rareté. Agréable, ici, de voir considérer un ensemble de pièces souvent délaissées, qui participent pourtant de l’élaboration de la culture (affiches, cartes, lettres, miniatures, etc.), mis sur le même plan que des manuscrits prestigieux. Proust, par exemple :
Merveille des merveilles. Mais : essayez de zoomer, et vous n’y verrez plus rien (basse résolution). Par ailleurs, mis à part la possibilité de consulter les métadonnées, de télécharger le document, de le partager (Facebook, Twitter, mail) ou de le sauvegarder dans “ma bibliothèque”, pas de manipulations plus fondamentales proposées (ajout de tags, corrections, notes, liens, etc.). Ce qui est en fait privilégié, c’est l’image du texte plus que le texte, c’est la démonstration, c’est la présence de Gallica sur iPad. Normal, par conséquent, que nous soyons limités à la consultation (et dans le même genre, je préfère The Wast Land et l’appli’ de la Bristish Library).
Conclusion :
La BnF devrait plutôt ouvrir son API aux concepteurs d’applications, histoire qu’ils gèrent mieux cette consultation-navigation.
— Marc Jahjah (@SoBookOnline) Octobre 31, 2012