Après sa prise de pouvoir, 1-0 à Nancy, le Paris-SG est sans doute déjà champion. Voici pourquoi.
La Ligue 1 s’annonce comme un long fleuve tranquille pour le Paris-SG. Comment pourrait-il en être autrement, vu la nouvelle démonstration de force réussie à Nancy samedi. Une victoire 1-0 sur le terrain du 20e s’il vous plaît. La suite de Paris face à la Ligue 1, ça devrait être un écart qui se creuse comme la pelouse synthétique de Marcel-Picot sur ce tacle de Puygrenier à la 76e minute, alors qu’Ibrahimovic marchait doucement à 20m des buts avec un ballon.
Paris continuera d’assommer le championnat grâce à ses enchaînements de haute volée, qui vont trop vite pour le petit peuple, comme ce une-deux avec Massadio Haidara, dont la remise pour Zlatan était réellement parfaite. Encore fallait-il la hargne du buteur de génie, et son enchaînement à la vitesse de la lumière : en à peine une minute, contrôle pied droit, footing de deux mètres, regard vers le but, frappe pied gauche. Le tout sans avoir couru du match, puisque sa queue de cheval était remarquablement propre sur les photos de joie. Et c’est vrai que c’est plus appréciable qu’Aubameyang et ses masques de merde. Paris a un truc en plus, c’est peut-être ça, c’est peut-être aussi N’Dy Assembe qui réalise une superbe parade pour permettre au ballon de toucher le poteau avant de rentrer.
Paris est implacable et rien ne pourra empêcher Ibra de réaliser des grands ponts sur la défense toulousaine, qu’elle soit toulousaine ou pas. Les centres de formation français ne pourront plus affirmer longtemps qu’ils apprennent à défendre.Là n’est pas le problème : pourquoi Menez est-il si fort en Ligue 1 et à Zagreb et si absent des autres matches ? La carrière de son colosse d’avant-centre détient une partie de la réponse, mais il ne la révélera pas. Parce que lui, il est dans les 23 nominés du Ballon d’or.
Pendant ce temps-là, Gourcuff se remet de sa blessure. Le fils, pas le père : Suaudeau aussi encaissait dix buts tous les deux matches.