«Les récents développements les plus dynamiques du secteur africain du gaz naturel ont été enregistrés en Afrique de l'Est.»
'est ce que souligne un rapport du cabinet d'audit Ernst &Young intitulé «Gaz naturel en Afrique: les frontières de l’âge d’or», publié le 30 octobre.
«Avec les énormes découvertes offshore au large de l'Afrique de l'Est (en particulier au Mozambique et en Tanzanie), l'avenir du gaz africain semble devoir se déplacer vers l'est», indique l'étude.
Toutefois, le rapport ajoute que les principaux exploitants ne sont pas des firmes africaines.
En Tanzanie, BG Group, Ophir Energy, Statoil et ExxonMobil ont découvert «des gisements majeurs», rapporte le site tanzanien 24Tanzania.
«L'exploitation du gaz naturel représente une opportunité phénoménale pour l'Afrique. Elle peut devenir un moteur essentiel pour la croissance économique et, plus largement, pour le développement social, ainsi qu'un atout majeur pour la croissance de l'emploi local et le développement de l'infrastructure», a déclaré Elias Punpong, le responsable du secteur Pétrole&Gaz en Afrique d'Ernst&Young.
Le rapport mentionne également les réserves «potentiellement gigantesques» de gaz de schiste sud-africaines, totalement inexploitées pour l'instant et objet de controverse entre industriels et défenseurs de l'environnement.
La production de gaz en Afrique depuis 2000 a augmenté en moyenne de 4% par an, notamment à destination du marché asiatique, rappelle le site sud-africain Engineering news.
Ernst&Young note que les plus gros producteurs sont pour l'instant l'Algérie, l'Egypte et le Nigeria, qui représentent à eux trois 88% de la production de l'ensemble du continent.
Toutefois le cabinet international prévoit que ce leadership devrait bientôt se déplacer vers l’Est du continent. Madagascar pourrait également s’inscrire dans cette dynamique.
Lu sur 24Tanzania, rapport Ernst & Young et Engineering news