Lancé le 26 octobre dernier, le nouveau Windows affiche ses premières statistiques. Et c’est Steve Ballmer qui s’est collé à cet exercice plutôt plaisant puisque 4 millions de licences ont d’ores et déjà été vendues à travers le monde.
Difficile encore d’affirmer que Microsoft a bel et bien réussi ce délicat virage vers le tactile et l’uniformisation de ses interfaces Windows, ou s’il doit ces excellents chiffres à la politique tarifaire particulièrement agressive de Windows 8. Toujours est-il que la firme de Redmond a effectué en 3 jours 1 centième du chemin qu’il s’est fixé, à savoir 400 millions d’exemplaires écoulés sur 1 année. Proportionnellement, Microsoft est donc en bonne voie de réussir ce pari.
Sur le papier pourtant, ce nouveau Windows a de quoi inquiéter les utilisateurs, notamment en raison des changements drastiques qu’il lui a été apporté. Des modifications qui ne sont généralement pas du goût d’utilisateurs accrochés à leurs bonnes vieilles habitudes. Parmi les principaux changements, on retiendra surtout la disparition du Menu Démarrer, le remplacement de l’interface principale, l’arrivée d’un magasin d’applications, ou encore la multiplication des applications liée à la cohabitation de l’interface Windows et la traditionnelle interface Bureau.
Avec cette nouvelle génération d’OS, Microsoft entend bien se répandre comme une traînée de poudre sur les différents terminaux des utilisateurs. Que ce soit avec Windows 8 pour les ordinateurs, Windows RT pour les tablettes, et Windows Phone 8 pour les smartphones. Avec plus d’1 milliard et demi de dollars alloués pour ces lancements, dont 400 millions pour la tablette Surface tournant sous Windows RT, Windows se donne en tous cas les moyens de ses ambitions.
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