Anissa Delarue a décidé de rompre le silence pour mettre fin « aux polémiques de mauvais goût qui (la) force à interrompre son deuil ». La jeune femme souhaite ainsi rétablir la vérité et demande le respect de sa souffrance.
Quelques jours après la révélation de l’existence d’une fille cachée de Jean-Luc Delarue et de mails posthumes envoyés à Elisabeth Bost, Anissa Delarue a décidé de sortir de son silence. Dans un entretien accordé à Paris Match, la jeune femme répond aux attaques qui se succèdent depuis la mort de l’animateur en août dernier.
« Si je ne parle pas, on pense que j’ai des choses à cacher »
« Si je ne parle pas, on pense que j’ai des choses à cacher ; et si je parle, on dit que je tente de me justifier« , explique Anissa Delarue, avant d’ajouter: « Mais, pour l’honneur de mon mari, je suis prête à le faire« . « Je suis toujours restée volontairement dans l’ombre de Jean-Luc, n’apparaissant jamais, ou rarement, à son côté lors d’évènements publics. Et cela dès que notre relation a commencé, il y a trois ans et demi. A lire la presse, j’aurais rencontré Jean-Luc il y a à peine un an et l’aurais épousé en pleine maladie pour en hériter aussitôt, lésant au passage son fils. Je l’aurais également ‘converti’ à l’islam, après sa mort, sous-entendu sans son accord, et fait inhumer dans un carré musulman sans avertir sa famille…« , précise la veuve de l’animateur, en référence aux déclarations chocs de Jean-Claude Delarue.
« Si ces faits sont avérés, pourquoi ne déclenche-t-on pas une procédure judiciaire ? »
Si elle décide de sortir de son silence aujourd’hui, c’est pour « rétablir la vérité« , affirme-t-elle. « On parle quotidiennement d’inhumation suspecte, de testament et d’argent volatilisé, de sommes astronomiques prétendument détournés. Si ces faits étaient avérés, pourquoi ne déclenche-t-on pas une procédure judiciaire plutôt que de faire courir des rumeurs fallacieuses ? Depuis deux mois, on raconte des histoires insensées, inventées que la presse relaie sans vérifier », s’insurge Anissa Delarue.
Dans son dernier numéro paru ce mercredi dans les kiosques, Paris Match publie de nombreuses photos du couple issues de leur album de famille. Au cours de cet entretien, Anissa Delarue revient également sur la lutte contre la maladie: « Pendant neuf mois, on est passés de l’espoir au désespoir, et du désespoir à l’espoir. J’entends encore les médecins nous dire: Cinq pour cent des patients réagissent aussi bien au traitement« . Concernant les relations entre Jean-Luc Delarue et sa famille, la veuve de l’animateur affirme qu’elle l’a poussé »à reprendre contact avec eux« . Jean-Claude Delarue, son père ne lui aurait rendu visite que deux fois, « la première en février, et la seconde le 20 mai, pour s’expliquer sur un différend qui les opposait« .
« Il ne voulait pas partir sous le feu des projecteurs »
Concernant la supposée conversion à l’islam de Jean-Luc Delarue, sa veuve Anissa explique: « Nous n’étions pas pratiquants et nous ne parlions jamais » de religion. « Il ne voulait pas partir sous le feu des projecteurs« , raconte-t-elle pour mettre fin à la polémique autour des obsèques de l’animateur. « Tous sauf le Père-Lachaise, je veux éviter le circuit touristique. Peu importe l’endroit, que cela reste discret« , lui aurait-il demandé. « Je ne suis pas en guerre, mais en deuil de l’homme que j’aimais« , lance Anissa Delarue, sans toutefois évoquer les dernières volontés de l’animateur concernant l’héritage estimé entre 30 et 50 millions d’euros. Paris Match publie également la photographie de sa tombe sur laquelle sa veuve a fait graver: « A et JL » (leurs initiales, ndlr).
« Jean-Luc est quelqu’un qu’on n’oublie pas »
« Jean-Luc est quelqu’un qu’on n’oublie pas. Il est délicat, élégant, cultivé, sensible et d’une grande générosité intérieure. Ses blessures font son charme. C’est quelqu’un qu’on a envie de protéger. Il est l’homme de ma vie et le sera toujours. Même si c’est curieux de dire cela à 30 ans…« , conclut-elle, en rendant hommage à Jean-Luc Delarue.Google+