Une société norvégienne lance un produit clé en main pour alimenter les zones côtières en électricité : une île artificielle, solaire et flottante, de la taille d’un stade de football, capable de générer 2 MW de puissance.
L’île prend la forme d’un hexagone, constitué de 4 200 panneaux solaires reliées entre eux par des coursives, un peu comme une toile d’araignée. Les éléments photovoltaïques sont flexibles, en plastique et non en verre. Ils sont simplement disposés sur des flotteurs qui suivent le mouvement des vagues. L’ensemble est solidaire et arrimé au fond de la mer, mais avec assez de souplesse pour absorber la force des éléments déchaînés en cas de besoin.
L’île artificielle Sundy de DNV
En reliant plusieurs de ces ilots avec des lignes à moyenne tension de 30kV, on pourrait former un champ solaire de 50 MW ou plus, raccordé à une sous-station électrique à terre, produisant suffisamment d’électricité pour une ville de 30 000 personnes.
La société DNV compte sur ce nouveau produit pour profiter de la croissance du marché de l’énergie solaire photovoltaïque. D’après le dernier rapport du Renewable Energy Policy Network, près de 30 GW de capacité d’exploitation ont été construits dans le monde en 2012, soit 74 % d’augmentation, principalement en Europe. Mais les pays en fort développement comme la Chine, avec leurs mégalopoles côtières très énergivores, devraient rapidement prendre le relais.
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L’île artificielle Sundy de DNV