les slovenes le parisien le belge

Par Baudouindementen @BuvetteAlpages

par Jean Omnes

"Les Slovènes", "le Parisien", "le Belge", "le Marseillais" ou "le Montpelliérain", je ne me souviens plus, ne sont que de boucs émissaires à connotation xénophobe pour cacher une « escroquerie » intellectuelle d’un certain lobby qui veut nous faire  croire que le boulot de berger consiste à surveiller de temps en temps un troupeau en lui apportant quand c’est nécessaire, eau et pierre à sel.

Et surtout à nous faire croire que jadis c’était comme cela que ça se passait dans nos montagnes. Adieu germs, couyelas, assès, tout cela ne seraient que mirage, pure invention des E. Cordier (1818), et de tous les écrivains, forcément étrangers, qui se seraient penchés sur le pastoralisme haut-pyrénéen.

L’objectif : camoufler l’incapacité, pour des raisons économiques, de certains éleveurs, à respecter le métier de leurs ancêtres. Etre berger est un métier et un métier cela s’apprend et se respecte. Comparer le berger à un surveillant de troupeau est une offense faite aux milliers de paysans éleveurs (dont mes cousins par alliance) qui passaient chaque année, plusieurs mois auprès de leur troupeau, bravant toutes les intempéries et tous les prédateurs.
Le problème bien sûr, n’est pas le Prédateur. Il n’est qu’un prétexte. Le problème est la difficulté pour nos éleveurs de s’associer et de faire poids pour imposer leur produit de qualité. La qualité, de nos jours n’est pas suffisante, il faut savoir communiquer pour vendre. Et la fibre commerciale n’est pas semble-t-il à la portée de nos contradicteurs.

Si vous êtes curieux je vous recommande de lire le papier sur le pastoralisme dans le site patrimonial du pays des vallées des gaves.

Jean Omnes

Dans le même ordre d'idée, voici ce qu'écrit un berger parce que la Buvette parle des ventes d'agneaux "au noir" pour la fête der l'Aïd...

La fondation de Brigitte Bardot s’était déjà élevée contre cette pratique au nom du bien être animal et toutes sorte d’associations anti-pastoralistes ont exploités ce prétexte notamment, bien sûr, la Buvette des Alpages avec des textes présentant les personnes qui respectent les traditions comme des imbéciles (le mot est bel et bien cité)...
(…)
Quand on se rend compte à quel point la Buvette des Alpage, qui est la vitrine des intégristes de l’écologie en général, stigmatise toute une catégorie socioprofessionnelle avec un fort complexe de supériorité par rapport à la paysannerie, comment elle veut profiter de l’affaiblissement de l’élevage ovin pour faire des bergers et des éleveurs une caste d’intouchables soumise à des diktats dont l’efficacité quand au prétexte écologistes donnés n’est pas vérifié, on comprendra sans ambigüité que le prétexte qu’ils se donnent par rapport à la fête de l’Aïd cache bel et bien du racisme.

  • La vente au noir des agneaux ou pourquoi le loup dérange
  • Nos bêtes ne méritent pas cela !