The new world
Saison 1, Episode 1 sur 13
Diffusion vo: Space – 29 octobre 2012
Des anomalies temporelles déversent des dinosaures dans la région de Vancouver au Canada. Heureusement, Evan Cross enquêtait déjà ses les phénomènes magnétiques engendrés par les anomalies …
Les portes du temps, sympathique série anglaise de 5 saisons (le sort de la 6ème est toujours en suspens), se voit gratifiée d’une série dérivée made in Canada. Et cela pose problème quand on a vu les 5 saisons de la série originale puisqu’ils paraissent tout étonnés que les dinosaures existent alors que bon, ce n’est plus vraiment un secret en Angleterre (on y a eu quand même des tyranosaures en plein Londres avec moultes gens bouffés ou en fuite et ayant donc vus les bestiaux). Du coup, ce pilote rate un peu son coche pour ceux qui ont vu les 5 saisons des portes du temps puisque les réactions paraissent bizarres. Mais il faut aussi prendre en compte les nouveaux et les intriguer et sur ce plan, cela fonctionne. Les fidèles de la série anglaise seront heureux de voir Connor Temple en guest mystérieuse. Et là encore, c’est un peu un problème lors de sa conversation avec Evan: pourquoi il ne lui dit rien ? Cela serait tellement plus simple d’orienter les canadiens vers l’ARC de Londres afin de développer l’antenne Vancouver. Mais non.
En essyant de mettre de coté ces problèmes de secrêts mal placés, le reste de ce pilote est très classique, trop même et avec un feeling 90ies assez prononcé. Ce pilote nous dévoile les personnages les uns après les autres, introduit un couple de nouveau dans l’aventure (le british et tata Jenna de Vampire Diaires) tout comme l’avait fait le pilote de Nick Cutter et les portes du temps (Connor et Abby). On a un vieux dépassé qui cède sa place (enfin se fait bouffer ici) et des policiers qui boivent du café sur une scène de crime. Et bien sûr, il ne faut pas oublier le super héros à l’américaine qui n’hésite pas à se jeter sans plan devant un dino pour pouvoir sauver un enfant. Ce pilote n’évite pas ce genre de clichés dépassés, ni les dialogues bateau (« allez, je vais te présente la super secrête cafetière » … ooookéééé).
J’ai en fait eu l’impression tout au long de ce pilote que les scénaristes US ne voulaient pas assumer la filliation anglaise tout en accrochant pourtant cette série à l’anglaise. Il en résulte une impression bâtarde a ufinal. Il aurait mieux valu faire comme si la série anglaise n’existait pas ou alors totalement assumer la filliation et voir l’ARC londonien venir former ces canadiens. Dans les deux cas, cela aurait été sûrement plus digestes que le cul entre deux chaises comme l’est ce pilote.
A coté de cela, la réalisation reste efficace (Martin Wood oblige) même si je me demande encore ce que foutait le seul effet ralenti de l’anglais qui court dans le bois. Les effets spéciaux des dinos sont également réussis (surtout en comparaison de la saison 1 ou le binome 4 et 5 sans budget de la série anglaise). Le rythme reste bon, malgré le classissime du déroulement. En fait, sur le plan technique, le seul vrai problème que j’ai, c’est le casting de sous figurants de la série. Entre les deux mecs qui font acteurs plus célèbres look-a-like (John Stamos pour le nouvel anglais, Michael Landes du pauvre pour Evan) et les filles qui sont des pubs pour de la chirurgie faciale, en plus d’être assez mauvaises pour les deux qui ne sont pas tata Jenna et ses nouvelles grosses lèvres toutes neuves …
Bref, 6.5/10
Un pilote classique, rappelant les 90ies mais qui peine à se situer entre l’indépendance et la filliation avec la série mère anglaise. Il va falloir attendre un ou deux épisodes pour que tout se situe mieux. C’est d’ailleurs un peu un problème de ce pilote: à la fin, l’équipe n’est pas vraiment formée et ils ne savent pas trop comment agir. L’épisode 2 a intérêt à être une fausse seconde partie de pilote pour résoudre tous ces problèmes. Mais bon, j’ai enfin ma dino dose de la saison, donc je suis content quand même.