Difficile de parler d’Anton. Comme un plat aux saveurs multiples et compliquées. Comme aller manger chez un asiatique : vos papilles ne peuvent pas déterminer de quoi il s’agit, mais votre cerveau sait que c’est bon.
Dans ce film de Thomas Rhazi il y a de l’amour, de la jalousie, de la folie, de la violence, et pas mal d’autres choses que nous ne citerons pas de peur qu’elles sortent directement de notre inconscient.
Mais face à la cohérence du propos, on se dit que le réalisateur a su plonger au fin fond de ses émotions primaires et en ressortir intact.
Déjà connu pour ses clips d’Équateur, Thomas Rhazi confirme sa vision aussi conceptuelle qu’envoutante.