Ca y est, L’Equipe a fait sa une sur Lorient-Ajaccio. On vient de comprendre pourquoi nos papiers se font si rares.
Roger Federer n’est plus à une retraite près. Pour la première fois depuis le début de sa carrière, il a choisi entre perdre en finale à dix minutes du ranch familial et un Masters 1000, qui n’est pourtant pas en Asie. Le problème n’est pas physique, mais mental : le tennis ça fait chier, passer 310 semaines numéro 1 ça fait chier, humilier des Français pour garder Bercy tout le monde peut le faire, ça fait chier. C’est une preuve de lucidité puisqu’il n’est pas le seul à penser. Del Potro, lui, continue d’affoler les statistiques : il a évité deux fois la défaite contre Federer, en finale de Grand Chelem et à Bâle. S’il n’est pas numéro un mondial avec ça.
Alors que se joue Benneteau-Troicki, notre attention se porte soudain sur la formule 1. Combien de Grand Prix reste-t-il, qui est leader, Schumacher s’appelle-t-il Ralf, le documentaire de Canal sur Senna fait-il de Prost un indémodable enfoiré ou une légende qui explique que plus personne ne regarde aujourd’hui ?
C’est dans cette torpeur que surgit l’info de la journée : Zlatan Ibrahimovic figure dans la liste des 23 nominés au Ballon d’or. Si les petits cochons ne le mangent pas, il va faire des dégâts en Coupe de la Ligue cette semaine. Comme Higuain dans une défense des Baléares.
Pendant ce temps-là, quand est-ce que les Karabatic rachètent le club de Montpellier avec l’argent d’une vente d’armes menée par Onesta, qu’on ait quelque chose à écrire ?