"Sais-tu que New York et venise ont ceci de commun que des tours s'y écroulent ? Ici, ce fut le Campanile, sur la place Saint-Marc. Il est tombé, il y a longtemps, au matin d'un 14 juillet, sans faire de bruit ni de victimes, là est la différence. On ne saluera jamais assez l'élégance surannée de la Vénétie. Les effondrements n'y ont rien de tragique : l'esthétique prime."
"Mes journées se passent dans une belle indolence. J'ai installé une chaise longue sur la terrasse de l'appartement. Je regarde les ciels purs après les orages. C'est après la pluie que Venise est la plus belle, je ne t'apprends rien."
C'est un livre qui me parle, un sujet qui témoigne de mon expérience, il se dégage une force de ce livre que je n'explique pas, car, en effet, il faut toujours se résoudre aux adieux.
Philippe Besson Se résoudre aux adieux 10/18.