Déceptions et abandons du mois d'octobre

Par Lecturissime

Quatrième de couverture :

Il y a, dans Libellules, un enfant qui grandit et sans cesse s’interroge, un père qui aimerait pouvoir lui répondre, il y a cette femme qui, du matin au soir, secoue son linge à sa fenêtre, il y a Kate, là-bas, en Antarctique, et la tragique histoire d’un chapeau à la mer… Avec tendresse et bienveillance, un homme, écrivain, porte un regard sensible et drôle sur le monde qui l’entoure. (Présentation de l’éditeur)

Mon avis :

J'ai aimé les chapitres consacrés à l’enfant qui pose des questions philosophiques auxquelles il est difficile de répondre sont frais et intelligents. J'ai trouvé les autres chapitres insignifiants, le narrateur observe le monde qui l’entoure et nous le rend tel quel, sans réel travail de création ou de poésie. A chaque fin de chapitres, je me disais « Oui ? Bon… »

D’autres avis :

Clara ; Nina ; Yves 

  

Quatrième de couverture :

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle.


Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique.


Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

Albert Einstein aimait à dire : « Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. » Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l’Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l’amour et la finalité de l’existence.

Mon avis :

Trop de longueurs, une situation statique pendant plusieurs pages, des considérations scientifiques qui ne m'intéressaient pas du tout, des personnages peu attachants, voire franchement antipathiques, des situations répétitives (les chapitres consacrés aux visites de Adèle à la vieille Anna), bref, j'ai abandonné.

D'autres avis :

Chez Babélio