Le storytelling est disruptif, on le sait : il l’est parce qu’il renverse bien des codes de la communication, autant managériale que marketing et commerciale.
L’un de ces codes - convention est le mythe selon lequel la marque est le héros de la communication, et de l’histoire racontée par la marque.
Et bien non : le héros c’est le client (ou le prospect, selon le cas).
Les marques passent beaucoup de temps à nous montrer combien elles sont extraordinaires. C’est un peu comme si on était invité à une soirée au cours de laquelle le maître de maison ne faisait que parler de lui-même. Ce n’est pas très intéressant, non ? Et puisque cet invité ne s’intéresse pas à nous, pourquoi nous intéresserions-nous à lui ? C’est pareil pour les marques.
Peu de marques font réellement du storytelling : c’est à dire une vraie connexion entre l’émetteur de l’histoire et son auditoire, basée sur un intérêt mutuel. C’est banco si nous pouvons nous voir dans les histoires racontées par la marque. Si nous pouvons nous identifier avec les personnages principaux.
C’est ce qui relie une marque telle que Marlboro avec Nike. En apparence, tout les différencient. Mais toutes deux ont réussi à nous faire entrer dans l’histoire qu’ils racontent. Marlboro avec l’homme Marlboro, et Nike, en nous plaçant toujours au centre de son message, quel qu’en soit le support.