Ses voisins, ses camarades de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences…
Première chose à savoir, Frankenweenie avant d’être aujourd’hui ce film d’animation en stop motion, fut au départ un court métrage éponyme mais avec de vrais acteurs, réalisé par le cinéaste en 1984. Si vous souhaitez le voir sachez que la chaîne ARTE le diffusera le 31 octobre 2012 à 14h25. Un TEMA spécial Tim Burton est également programmé à partir du 26 décembre 2012 avec 7 films dont Edward aux mains d’argent, Ed Wood, Batman, Bettlejuice … Save the date ! Je dis ça, je dis rien ;) ! Frankenweenie, je l’attendais avec impatience et appréhension parce que j’ai beau aimé et apprécié les productions de Tim Burton mais « c’était mieux avant » m’aie souvent venu à l’esprit ou dans ma bouche pour ses derniers films pour diverse raisons (des déceptions, des déconvenues et surtout une overdose de Johnny Depp (pourtant je l’adore) et d’Helena Carter Bonham)… Comme pour tout le monde, il y a des hauts et des bas Ca ne m’empêche pas de suivre son actualité et/ou courir voir son nouveau film. C’est une retour aux sources en restant en même temps dans la lignée de ses précédents films d’animation ( le chara-design mais un air déjà vu , l’animation en stop motion). J’ai bien adhéré au fait que l’ensemble du film soit en noir et blanc. Un pur bonheur esthétique ! Bourrés de références en tout genre et « fan service », (je suis sur d’en avoir raté plein). Un hommage et références aux films d’horreurs et de monstres des années 30 ainsi que des références littéraires sont aussi présentes et des références aux oeuvres précédentes de Tim Burton comme avec des éléments récurrents de sa filmographie et certains thème musicaux. J’ai trouvé Victor ultra attachant, j’ai adoré les personnage secondaires (Weirdo Girl ans Mr Whiskers en tête). La raison est à mon avis l’excellent doublage (en V.O du moins) performance à souligner d’autant plus que certains double jusqu’à trois personnages. Cependant, le film pèche sur le rythme, il y a quelques longueurs surtout sur les deux premiers tiers qui servent à la mise en place de l’histoire, avant le point d’orgue. Malgré quelques ficelles trop prévisibles, et déçu sur le fait que Burton aurai pu aller une plus en profondeur sur le thème de la mort et du deuil (c’est sur que c’est difficile de tout caser en 1H30 mais j’ai le désagréable sensation qu’on effleure juste les choses) Petit avis rapide sur la 3D (qui dans la plupart des cas me font pleurer mes yeux sensibles pour rien) pour Frankenweenie c’est un léger plus, on peut très bien s’en passer comme d’habitude. Néanmoins elle apporte un « je-ne-sais-quoi » sur certains plans, surtout sur la profondeur, accentue l’effet « marionnettes » du stop-motion. A noter, je mettrais une réserve pour les enfants (ça peut effrayer les plus jeunes et les plus sensibles), à partir de 10 ans. Note: /10 Casting VO: Winona Ryder, Catherine O’Hara, Martin Short, Atticus Shaffer, Charlie Tahan,Conchata Ferrell, Martin Landau, Robert Capron, Tom Kenny Sortie le 31 octobre 2012 pour Halloween. Distributeur: The Walt Disney Company France.Magazine Bd
Ayant eu un empêchement, j’ai du abandonner l’idée de revoir Tim Burton de mes propres yeux. J’avais déjà eu des étoiles dans les yeux lors d’un événement Allociné pour Alice où l’une de mes questions avait été posée à ce réalisateur que j’adore. J’ai l’impression d’avoir 5 ou 10 ans quand je regarde ses oeuvres. J’ai laissé ma place pour la masterclass et l’avant-première de Frankenweenie à Hecatesias. Elle me fait l’honneur de noter son ressenti. Profitez en pour découvrir son blog, vous ne le regretterez pas. Vanessa nous donne son ressenti sur le dernier film de Burton.
Synopsis : le jeune Victor Frankenstein trompe son ennui en bricolant des films amateurs qui ravissent ses parents. Pour le casting, son chien Sparky se prête à toutes les fantaisies, jusqu’au jour où le cinéma familial vire au drame : Sparky finit sous les roues d’une voiture. La mort soudaine de Sparky, son chien adoré, Victor est complètement anéantie. Il retrouve espoir lorsqu’à l’école, son professeur de biologie électrocute une grenouille morte pour la faire réagir. Victor fait ainsi appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Victor va tenter de cacher à ses parents la résurrection façon Frankenstein de Sparky mais celui-ci s’échappe…