En ce lundi 29 octobre, l’ouragan Sandy a déferlé sur New York, faisant des ravages sur son passage. Le métro de New-York s’est arrêté de fonctionner, empêchant une bonne partie des habitants d’aller à leur travail, pour leur propre sécurité. De ce fait, pour le bien des employés de la Bourse de New York, Wall Street ferme ces portes deux jours de suite, lundi et mardi. Aucun employé de Nyse Euronext ou du Nasdaq n’a passé d’ordre aujourd’hui sur les marchés américains.
Au départ, Wall Street ne devait suspendre que les échanges physiques, tandis que les échanges électroniques devaient rester possible. Or même les échanges électroniques nécessitent un nombre assez important d’employés présent physiquement dans les locaux new-yorkais d’où la décision de fermer totalement le marché américain.
Cette fermeture est exceptionnelle. Si on se réfère à l’Histoire, les dernières fois où Wall Street avait fermé, c’était après les attentats du 11 septembre, en mémoire des morts américains et il y a 27 ans, lors du passage de l’ouragan Gloria.
La suspension des marchés américains n’est pas sans conséquence sur les marchés européens qui ont été plutôt passifs. Aujourd’hui, la bourse de Paris a clôturé à la baisse (-0,76%), de même pour Francfort (-0,40%) et Londres (-0,20%). On remarque surtout une baisse dans le volume des échanges, puisque pour la France, nous avons eu seulement 1 milliard d’euros de transactions, sachant que le record du plus faible volume de transaction s’élève à 725 millions d’euros.
On s’attend encore à une baisse des transactions pour demain comme le marché américain sera toujours suspendu. On peut espérer une réouverture pour mercredi si les conditions météorologiques le permettent.
Au delà de l’impact de cet ouragan sur les marchés financiers, Sandy pourrait faire 10 à 20 milliards de dollars de dégâts d’après les spécialistes.
M.H