Scandal
[2x02]- The other woman à [2x04]- Beltway unbuckled
Comme toujours, Scandal me passionne plus ces temps-ci pour ses personnages et les relations entre eux que pour les storylines autour des affaires d'Olivia. La plupart ne sont pas vraiment développées ni bien menées ou amenées mais la plupart des intrigues fil rouge lancées ça et là me réjouissent et m'intriguent. L'histoire qui me plait le plus est sans aucun doute l'histoire d'amour impossible entre Olivia et Fitz. Même si c'est un format qu'on ne connaît que trop bien, je trouve qu'on a droit ici à une version bien plus romanesque, romantique et bien moins cucul que ce à quoi on est habituellement confrontés. Cette relation n'est pas officielle mais tellement forte qu'elle inspire une grande sympathie et qu'on arrive à avoir envie qu'ils soient ensemble sans vraiment le vouloir. Les moments qu'ils partagent sont toujours très intenses et délicieux et, personnellement, j'adore quand ça arrive mais j'adore aussi l'attente et voir monter la pression entre ces deux-là avant un baiser passionné. Dans cette veine, la scène dans les bois est bien évidemment à retenir alors qu'on les voit pour la première fois se comporter comme un couple en crise et que voir Olivia hurler et ordonner à son Président d'arrêter de marcher était assez impressionant en un sens. Les voir se sauter dessus, manquer de faire l'amour comme des bêtes là, dans les bois, était assez inattendu et j'ai trouvé drôle que les gardes du corps de Fitz se fassent signe à ce moment-là pour détourner leur regard. Malgré tout, on a droit à une énième rupture, confirmée par Fitz au restaurant plus tard, et voir Olivia s'effondrer ainsi était assez touchant. J'aime beaucoup la dynamique du duo, l'alchimie entre les 2 acteurs et j'ai hâte de voir leur prochaine rencontre. Je regrette par contre qu'Olivia se retrouve aussi souvent obligée de faire appel à Fitz pour lui demander une faveur, à partir d'un certain moment, la crédibilité en prend un sacré coup. Dans tout cette histoire Mellie se révèle aussi alors qu'elle a beaucoup de mal à accepter que Fitz retombe incessament dans les bras d'Olivia. Malgré ses coups bas et ses petits sourires narquois, elle cherche avant tout à retrouver l'homme qu'elle aime et à exister à ses yeux. Au lieu de ça, elle doit faire face à de nombreux heurts avec lui. La scène où elle découvre que Fitz a vu Olivia dans les bois était assez touchante et continue d'humaniser ce personnage si froid de prime abord. J'adore.
La grande nouveauté cette saison c'est que l'équipe d'Olivia a son propre avis et cherche à l'exprimer. Enfin, surtout Abby qui ne digère toujours pas l'histoire autour de Quinn. C'est la seule à poser des questions et essayer d'en savoir un peu plus sur ce grand mystère qu'Olivia lui a demandé d'accepter sur parole. Ses piques face à Quinn m'agacent alors que Quinn est clairement dans le flou aussi et de bonne foi. C'était donc jouissif et libérateur de la voir remettre Abby à sa place. L'alliance Abby/David est pleine de promesses. L'idée de les faire mener leur propre enquête en cachette me plait assez et j'espère qu'ils avanceront rapidement. De notre côté, on n'en apprend pas plus sur ce complot à grande échelle si ce n'est qu'il implique Olivia, Melli, Cyrus et, rien que pour ça, j'ai hâte d'en savoir plus. Il est toujours aussi intéressant de suivre Huck et sa bagarre contre son addiction au meurtre. Il a du mal à rester dans le droit chemin et retombe assez facilement dans ses anciens travers au péril de sa santé mentale. Le voir se rendre à des réunions des alcooliques anonymes prouve qu'il a vraiment l'envie de s'en sortir et rend ce personnage incroyablement touchant et sympathique bizarrement. Très beau travail pour Guillermo Diaz, à l'opposé du si inquiétant Guillermo de Weeds! Pendant ce temps, Harrison fait tapisserie et c'est bien dommage parce que j'aimerais vraiment en apprendre un peu plus sur lui.
-oO° Music °Oo-
"For the love of money" de The O'Jays | "Greens onions" de Booker T & The MG's | "Car wash" de Rose Royce | "Fortis ride" de Estate | "Don't push it don't force it" de Leon Haywood