Mode Femme : Hiver 08-09 : partie 2/2

Publié le 31 mars 2008 par Carlitablog666

Après la première partie qui avait été consacrée à Milan, Rio ..., voila partie seconde avec en vedette, les défilés à Paris et Londres pour l'hiver prochain.

Et messieurs n'y pensez pas trouver vos futures tenues car c'est exclusivement pour nos amies les dames, ce matin.

Mais comme dirait Lafontaine, « Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.»

Pour ce qui nous concerne, on va y aller de façon droite, le millésime de l'hiver 2008-2009 va être définitivement superbe.

La créativité a été plus qu'au rendez-vous et si je vous dis qu'elle a été guidée par les années 60 et la nostalgie bohème des seventies en gardant quand même une touche de radicalisme contemporain en fonction du grand maitre qui était au commande.

Et avant que le feu d'artifice début, deux ou trois petits tuyaux, pour les robes Lanvin est nettement le meilleur de la période, le changement radical des dress codes c'est chez Vuitton que cela se passe sous la baguette de Marc Jacobs, quel grand fou celui là, du côté du pantalon direction chez Ysl et pour finir avec le plus dément, tout droit chez Balenciaga et là je ne vous en dis pas plus pour pas tuer le truc.

Bon voyage dans ce monde de tissus.

1) Yves Saint Laurent.

Des mannequins étranges, cheveux lissés noirs et grosses franges et des lunettes masques sur les yeux.

Les filles sont rendues invisibles pour mieux faire exister les créations.

Les coupes sont précises, les volumes arrondis, des effets géométriques.

Cette coupe est l'importance car elle impose cette allure pure et rigoureuse. Sans ostentations aucune.

Noir et Chocolats se font omniprésents.

Pour les fanas de sobres.

2) Miu Miu.

Pour cette marque petite sœur de Prada les visages sont blancs et les lèvres rougies, les cils démesurés.

La femme est androïde et celle ci avance vers le futur.

Des coupes minimalistes, découpes au laser, de la couleur et des formes libres.

L'invasion a commencée et le départ va se faire de ce podium.

La petite touche qui fait que c'est d'une exquise grâce, l'usage des initiales sur les tenues des modèles qui les portent.

3) Christian Dior.

La joie de vivre, l'opulence et l'optimisme des années soixante.

Une élégance à la Jackie Kennedy telle est l'image de cette collection du sieur Galliano.

Des jupes droites et des manteaux impeccables.

Du noir et des motifs pour cette collection avec ce charme délicieusement rétro.

4) Lanvin.

Comme le suspense a été tué dés la présentation, ça va être limpide.

Les robes sont ici les plus jolies.

Cette élégance fatale avec ces fourreaux de satin, de soie et de mousseline se déclinent en noir, marine et beige, et se conjuguent en bandes, en rubans et en légers volants qui magnifient l'effet rayures.

Une émotion qu'on applaudit des deux mains.

5) Balenciaga.

Ma fétiche pour cette fois ci, c'est autant singulier que formidable.

A l'écart des modes, étranger aux tendances.

Une modernité absolue, où l'avant garde le dispute aux codes de l'élégance des fifties.

Des robes noires au décolleté droit, sans manches et fendue sur la cuisse, donne le ton et imprime son chic contemporain.

Ce vestiaire affiche une facture carrément inédite et c'est un très bon bol d'air pur.

Mesdames l'hiver prochain vous devrez forcément être une femme Balenciaga.

6) John Galliano.

Ce défile est une fête des années folles.

Ici, planent le spectre de Paul Poiret, qui présage d'un style Arts déco, et l'aura insolente du cinéaste Kenneth Anger.

Pantalons évasés tels des sarouals, manteaux et boléros à la découpe franche, chapeaux en plumes.

Le souvenir, ainsi invoqué, de ses maîtres et d'une couture fantasmée teinte cette collection de joie et de folie.

Dans mon top 3;

7) Louis Vuitton.

Comme déjà dit plus hait, les dress codes vont changer.

La silhouette est plus dessinée, plus architecturée. Epaules et hanches sont en ligne de mire.

Les vestes ont des basques, des plis, des minigodets; les jupes sont taillées comme des boules; les pantalons courts évoquent des sarouals.

Coupes travaillées à l'extrême, allures sculptées et pulls à col montant.

Fini la référence vintage des années vingt, du style trente et des fifties, l'allure est désormais une question de forme.

Et de couleurs, neutres bien entendu.

8) Vivienne Westwood.

Shocking! Les couleurs, les matières, les volumes et les formes.

Cette créatrice ne déçoit donc jamais.

Fidèle à elle-même, elle persiste et signe dans le spectaculaire, l'humour et la liberté de ton et de créer sans limites, bousculant les conventions et jamais ne se reniant.

Richement décorées, illustrées ou peintes, les pièces de sa nouvelle collection, aux lignes décalées et surmultipliées, répondent à ce besoin de protection que recherche tout citadin.

La vie en ville est donc cette grande jungle que je vois tous les jours.

Cette collection arty est à observer d'une manière vraiment décalée.

Mon coup de cœur avec Balenciaga et il ne faut pas oublier de jeter un coup d'œil chez Chanel, Hermès, Céline, Chloé et Viktor&Rolf.

Mais si je présente tout, cette année cela aurait fait dix pages tellement il y avait du talent de la créativité.

Et puis il faut garder une part pour que votre curiosité vous donne des envies de découvertes.