Quelques années ont passées…
Resident Evil 6 se déroule 15 ans après les évènements de Raccoon City. Leon S.Kennedy, travaillannt pour le gouvernement, se retrouve confronté à une attaque bio-terroriste, et se retrouve accusé de la mort du président, transformé en zombie. Avec Helena Harper, dont les motivations pour faire tomber les responsables sont un peu floues, il va aller jusqu’en Chine pour faire éclater la vérité. Pendant ce temps, en Chine, Chris Redfield, réintégré dans le B.S.A.A, doit faire face à une attaque majeure du virus C. Parralèlement, Sherry Birkin, transfuge de Raccoon City, doit convaincre le mystérieux Jake Muller de l’accompagner, car lui seul peut apparemment enrayer l’épidémie…
Ambitieux est le maitre mot de ce dernier Resident Evil. Fort de 4 campagnes entremélées, RE6 offre la possibilité de jouer en solo, ou en co-op (off ou online), avec tous les personnages. Certains segments des campagnes étant communs, Capcom à offert aux joueurs la possibilité de jouer le tout en co-op, soit à 4 dans une même partie. De plus, les parties sont rejoignables a tout moment et non plus à chaque début de chapitres comme dans l’épisode précédent. On constatera que l’I.A à été amélioré, ce qui n’est pas un luxe…
Avec 5 chapitres par campagne, la durée de RE6 reste exceptionnelle pour un titre de ce genre. Au bas mot, 25h en première passe. Tout dépend de la difficultée choisie. A côté de ça, le mode Mercenaires, sera évidemment de la partie, et le mode « Chasse à l’homme » fait son apparition, vous mettant dans la peau d’un zombie, pour aller parasiter la partie d’un joueur online. Bien pensé… histoire de foutre un peu le bordel ^^
Du côté du contenu, rien à dire, il faut avouer que Capcom a vu grand. Mais à quel prix ?
Un Resident Evil bien singulier…
On le sait bien depuis RE4, l’orientation de la franchise est de plus en plus tournée vers l’action (on le voit bien avec RE Opération RC). Les fans hurlent de désespoir mais Capcom promet un épisode qui satisfera tout le monde… Peine perdue… Resident Evil, son esprit, est depuis longtemps resté dans la carcasse du GameCube. Si le nom perdure, les personnages (et encore.. j’y reviendrai), RE6 marque un tournant clair vers le shooter, et même le gameplay rigide qu’on connait bien n’est plus là. Une bonne chose me direz-vous… Oui, en soit, la jouabilité a été améliorée mais on a bel et bien perdu l’héritage des anciens RE… Ici, le gameplay a été retravaillé pour se calquer sur le gameplay « shooter » des ténors du genre. En soit, on peut courir, sprinter, tirer en marchant,en étant allongé… Belle avancé… Reste que la profusions de zombies ou de Ja’vos vous mettront souvent dans la panade… Les attaques de mélée, très efficaces, vous sortiront plus d’une fois d’une mort imminente. Si les plantes sont toujours présentes, elles vous permettront de faire des comprimés et vous pourrez avaler par simple pression de RT/R2. Le menu contextuel se fait toujours ingame, sans mettre le jeu en pause, et la gestion rapide des armes se fait par la croix directionnelle. Comme depuis l’épisode 5, les sauvegardes se font automatiquement. Il est dommage de ne pas avoir accès à l’inventaire de son partenaire, ni de pouvoir lui demander des munitions (très pauvres quelle que soit la campagne…).
Il y a donc du bon et du moins bon, et chaque particularité du gameplay trouvera ses fans et ses détracteurs, mais RE 6 n’égale pas les TPS actuels. A trop vouloir s’adapter en bouffant à tous les rateliers, on obtient un méli-mélo de pleins de choses pas franchement excitantes, comme le système de couverture particulièrement merdique et limite injouable.
Ajouter à cela des campagnes différentes dans leurs approches : Leon/Helena opteront pour un aspect ténu de survival, Chris/Piers bastonneront à tout-va (clairement, la campagne la moins intéressante), Jake/Sherry ajouteront un chouia d’infiltration et la campagne d’Ada misera sur quelques énigmes « à l’ancienne ». On compte aussi l’ajout de séquences inutiles mais qui fait partie de cahiers des charges d’un gros blockbusters comme « la séquence en hélico/voiture/moto… » Pourquoi ? Pour faire comme les autres pardis !
Le Virus C : la garantie d’un bestiaire bien dégueu…
Capcom n’a pas développé RE 6 pendant autant de temps que RE5 : ça se voit. Le jeu est par moment très beau, mais ne tutoie jamais le « Wahoo effect ». La faute à quelques textures un peu simples c’est vrai, mais surtout par un effet de surprise moins fort qu’en 2009. Les personnages sont néanmoins très bien modélisés et le bestiaire est énorme avec tous un tas de monstres inédits. Il faut noter l’aspect « gestion de dégâts » sur les montres qui est plutôt bien fichue (et bien cradingue…). Quand à la bande-son, si les musiques sont, comme à l’accoutumée, très bonnes, on note la présence de voix françaises (sur PS3, il faut passer la console en UK pour avoir la VO, mais les sous-titres seront également en anglais, alors que sur X360, un DVD supplémentaire d’installation permet de mixer VO et sous titres français). Celles-ci sont globalement assez bonnes, on sent certains acteurs et actrices bien impliquées
Conclusion :
RE6 n’est ni mauvais, ni excellent. Il a constamment le cul entre deux chaises. A vouloir trop en faire et surtout, à vouloir faire comme les autres, Capcom a perdu l’essence même de Resident Evil. Un Chris Redfield totalement inintéressant et cliché, un gameplay maladroit, viennent contrebalancer l’excellente durée de vie, et quelques passages de jeu dantesque. Il est clair que si cet épisode ne m’a pas envouté, il m’aura fait passer quelques bons moments, mais j’attendrai un futur RE7 beaucoup moins assidument si Capcom ne revoit pas sa copie… Mon amour de la série lui donne la moyenne pour ses personnages et son background, mais c’est la dernière fois.
- La durée de vie énorme.
- Les campagne de Leon et Ada
- Quelques passages très sympa
- Des ajouts de gameplay inespérés..
Pas Glop !
- La campagne de Chris.
- Finalement, on en sait pas tant que ça…
- Mon Dieu, qu’est-ce qu’ils ont fait de toi Chris…
- La déception après tant qu’espérance…