Houston s'est séparé de Luis Scola durant l'intersaison dans l'optique de libérer de la masse salariale afin d'attirer un gros poisson. Ce ne fut pas forcément le cas puisqu'au préalable de la (probable) prolongation de James Harden, les Texans avaient jeté leur(s) (dollars) dévolu sur deux joueurs non confirmés au sein de la ligue.
Scola n'est pas du genre à déménager, son passif en Europe et en NBA confirme cette tendance néanmoins le sport est un business et les joueurs en sont les marionnettes. Peu importe, Scola semble très heureux de son nouveau point de chute comme il l'explique à Paul Coro de l'Azcentral Sports :
"Je suis heureux d'être ici, j'ai senti qu'ils voulaient que je vienne. C'est un bon endroit, nous avons une bonne équipe. La vie se passe bien avec tout ce qui arrive sur le terrain. Ce qui se passera dans la saison déterminera si je suis heureux ou pas. Et pour le moment, je suis très heureux. Je joue bien, nous gagnons des matchs et l'endroit est appréciable. Je suis très optimiste."Scola a 32 ans, et nous pensons (nous ne sommes pas les seuls... Houston doit le penser également !) que les Suns ont fait une affaire en signant cet intérieur vétéran pour 13,5 millions de dollars sur 3 ans. Il apportera son expérience et renforcera un secteur intérieur privé de Channing Frye quoique l'ancien Knick passait la plupart de son temps en périphérie donc au final l'Argentin apportera vraiment quelque chose de nouveau à ces Suns.
Sa présence rassurera sans doute son ancien coéquipier, Goran Dragic, propulsé meneur de jeu titulaire ou encore il endossera le rôle de relais du coach sur le terrain. Scola a conscience d'être un élément important du groupe et ce sentiment ne le laisse pas indifférent :
" Je me sens vraiment désiré ici, et c'est important. J'ai un grand sens de l'investissement et j'ai besoin de bien jouer et de travailler dur. Ceci me pousse à être mieux préparé et à mieux jouer. Je me dois d'être beaucoup investi en raison notamment de toute la confiance qu'ils m'accordent."Son intégration se fera naturellement même s'il ne souhaite pas endosser immédiatement le rôle de leader. Néanmoins, Gentry ne tarit pas d'éloge à l'égard du capitaine de l'équipe d'Argentine ce qui laisse présager une prise de responsabilité grandissante :
" C'est un vrai pro. C'est un de ces gars que tout le monde devrait avoir l'opportunité de coacher parce qu'au final vous n'avez pas réellement besoin de le coacher. Ce n'est pas compliqué de le coacher. Vous avez juste à lui faire part de vos attentes et il y répond."C'est pas beau la vie ?! Une belle marque de respect pour Luis Scola qui fait déjà l'unanimité dans l' Arizona et qui souhaite réaliser de très belles années à Phoenix :
"Je peux toujours me montrer productif. Je pense que je peux être meilleur cette année que lors des mes meilleures années en NBA (18,3 points, 8,2 rebonds en 2010-2011). Je travaille clairement pour ça. Il y a un moment où je vais commencer à moins bien jouer et où mon corps ne pourra pas répondre à tout ce que je lui demande de faire. Je ne pense pas que ça sera cette année. Je crois vraiment que je peux être meilleur."Un discours très chaleureux et très encourageant pour Scola et surtout pour les Suns qui décidèrent cet été de tourner la page Steve Nash afin de reconstruire... Quoi de mieux que l'optimisme pour faire le deuil ? Viva Argentina !