Celui qui voit «je suis séparé», «tu es séparé», «il est séparé», etc, agit d’une certaine façon envers lui-même, et d’une toute autre façon envers les autres. Il ne peut s’en empêcher.
La pensée «chaque être est séparé des autres», est la graine d’où s’élève l’arbre de la discrimination arbitraire des actes (en fonction de la diversité des personnes).
Comment pourrait-il y avoir un défaut de vertu chez celui qui sait qu’il y a unité entre lui et les autres ?
Aussi longtemps que le germe de la différenciation est présent, l’arbre correspondant est à même de fleurir, que l’on s’y attende ou pas.
Il faut donc renoncer à cette faculté de différenciation. Tout est Un.
***
Question : dans le monde, les choses paraissent différentes ; comment puis-je alors considérer le tout comme étant Un ? Y-a-t-il un moyen d’atteindre à cette connaissance ?
La réponse est celle-ci : dans un même arbre nous voyons des feuilles, des fleurs, des fruits et des branches, différents les uns des autres, et qui pourtant ne font qu’un, étant tous compris dans le mot « arbre ». Leur racine est la même, leur sève est la même. Ainsi, toutes les choses, tous les corps, tous les organismes, proviennent d’une même source et sont activés par un seul et même principe vital : tout est Un.
***
le texte complet ici :
http://unpeudetao.unblog.fr/tout-est-dieu-ellam-onru/
*****************************************************