Jeudi 25 octobre, la nouvelle autorité de sûreté nucléaire japonaise (NRA pour Nuclear Regulatory Authority) a annoncé le renforcement drastique des normes en la matière.
De l’avis du président de cette nouvelle instance, créée suite à la catastrophe de Fukushima pour remplacer les précédentes organisations jugées trop proches des groupes industriels qui exploitent les centrales nucléaires du pays, les précédentes normes de sûreté nucléaire au Japon étaient « loin des niveaux internationaux ».
Les nouvelles normes sont notamment beaucoup plus exigeantes en termes de résistance des centrales aux tsunamis, aux séismes, aux attaques terroristes et aux accidents d’avions.
« Nous ne pourrons obtenir le redémarrage des réacteurs arrêtés sans la mise en place de ces nouvelles règles » a prévenu Shunichi Tanaka, le président de la NRA.
De plus, toutes les villes situées dans un rayon de 30km autour d’une centrale nucléaire devront désormais se doter d’un plan d’évacuation, alors que jusqu’à présent ce plan était seulement exigé pour les municipalités situées dans un rayon de 10km autour d’une l’installation nucléaire.
48 des 50 réacteurs japonais sont actuellement à l’arrêt, mais certains pourraient être relancés prochainement (centrale d’Ohi, photo) pour réduire la facture énergétique du Japon, contraint d’importer massivement des énergies fossiles depuis la catastrophe de Fukushima et l’arrêt de l’ensemble des centrales nucléaires du pays.