Après une balade dans le Clos Normand de la maison de Claude Monet, place aujourd'hui à son jardin d'eau, rendu célèbre par ses nombreuses toiles sur le thème des nymphéas, si chères à son coeur.
Cette partie du jardin est finalement celle que l'on a tous à l'esprit lorsqu'on parle de Giverny. Aussitôt on visualise son petit pont japonais vert surplombant l'étang détourné de l'Epte par Monet lui-même, sans oublier ses nénuphars, ses allées de bambous et cette atmosphère si particulière.
Car en quittant le Clos Normand animé par la foule, on entre dans une ambiance bien plus intimiste, qui invite à la méditation, à l'apaisement, au repos en quelque sorte. Si le jardin fleuri peut s'avérer être bruyant à souhait du fait des nombreux visiteurs, il n'en est plus rien du tout une fois arrivés dans le jardin d'eau. Tout y est calme et les nombreux bancs disséminés tout autour du plan d'eau nous incitent à nous arrêter quelques minutes pour contempler la vue, tout simplement.
Dans cet écrin de verdure véritable peinture vivante, tout est fait pour restituer une atosmphère orientale, à commencer par le pont japonais bien sur, mais aussi par le choix des plantes et des arbres qui encadrent l'étang, et particulièrement les saules pleureurs, les bambous ou encore les érables, et la glycine hélas non fleurie à cette période de l'année.
Une invitation au voyage aussi en quelque sorte.
Très bon début de semaine.