Quand bien même la plupart des journaux et éditorialistes parisiens et nationaux notent que « les quartiers » (euphémisme pour les zones déquartiérisées aux mains de la politique de la ville, comme la Goutte d’Or depuis trente ans) souffrent d’une urbanisation misérable et anxiogène, quand les études sociologiques mettent l’accent sur le lien entre urbanisme et sécurité, quand les architectes désignent les opérations de réhabilitation de la Goutte d’Or comme ce qu’il ne faut pas faire, quand François Hollande candidat dit, dans son discours d’Aulnay d’avril 2012, son aversion pour les ghettos sociaux et la concentration des logements sociaux, quand la loi SRU exige une répartition solidaire entre les communes ou arrondissements, le 18e du mois en reste à la loi de l’offre et de la demande sans réflexion : « Il en manque, il en faut donc plus ».
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