C’est la grande lessive entre la presse et le pouvoir qui n’accepte pas être montrer le nez dans ses contradictions dramatiques, son inaptitude criante, son amateurisme avéré, en un mot, le doute général dans sa capacité à diriger le pays.
Après le locataire de l’Elysée, c’est au tour du maquignon de Matignon d’accuser les journalistes de s’adonner au bashing parisien, comprenez de mener une politique systématique de dénigrement contre sa désastreuse politique, contre son charisme de sous-préfet, contre son impuissance à assumer le poste qui est le sien.
On est obligé de ricaner devant cette pathétique réaction, alors que ces mêmes gauchistes (intolérants ?) lorsqu’ils étaient dans l’opposition ont alimenté avec beaucoup d’allégresse acide le bashing contre le Président Nicolas Sarkozy, un bashing constant, nourri, excessif.
Finalement, même si la presse de gauche et de droite force le trait pour dénoncer les errements du pouvoir, elle n’est que le reflet de l’opinion publique. Les Français qui ont voté pour ces gens (et ceux qui ont voté contre) sont déjà lassés par cette médiocrité ambiante, ce climat de lutte des classes, cette carence de vision claire, cette absence de perspectives constructives.
Les Français en ont ras le bol d’être tondu sans retour, en ont ras le bol de ce pouvoir prédateur et obtus, en ont ras le bol de cette « normalité » débilitante, en ont ras le bol d’être assujetti à des politicrates avariés par leur idéologie ringarde… Les sondages montrent jour après jour que les Français n’ont aucune confiance en ce fantasme de gouvernement, l’opinion publique dans une très grande majorité exige du changement dans les actes et pas dans les mots.
Après le bashing, le smashing ? Il est en effet grand temps d’opérer une destruction méthodique de cette néfaste politique.