"Ce ne sera pas un troisième plan d'aide, mais disons un deuxième plan bis, qui s'explique par les retards pris par la Grèce en raison de la tenue d'élections anticipées" , plaide un négociateur bruxellois.
4,5 % du PIB en 2016 et non plus 2014
Le 12 novembre, les ministres des Finances devront avoir le courage, si ils accordent ses deux ans supplémentaire, de réclamer encore un peu d'argent à leurs parlements. De son côté, Bruxelles continue à négocier d'arrache-pied avec la BCE et le FMI sur l'autre aspect du plan de sauvetage : la soutenabilité de la dette grecque. Qu'en pensent les principaux acteurs ? Le FMI ne veut pas entériner un plan qui laisserait filer la dette à plus de 120 %. Quant à la BCE ne veut pas acter de pertes sur son portefeuille d'obligations grecques.En plus de cela, le pays doit également économiser 13,5 milliards d’euros supplémentaires en 2013 et 2014. En échange de cet effort, la troïka recommandera bien un délai supplémentaire de deux ans pour ramener le déficit budgétaire primaire du pays à 4,5 % du PIB en 2016 et non plus 2014 comme prévu par le deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros entériné en févier dernier.