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Bon ben ça y est. Cette fois-ci on y est et pas qu’un peu. Dans Pour en finir avec l’imposture des OGM, on avait fait cas de l’étude démontrant que les cultures OGM sont bien plus gourmandes en pesticides et herbicides qu’on veut nous faire croire.
L’étude que viennent de réaliser des scientifiques canadiens amène à une conclusion tout simplement monstrueuse: 100% des femmes enceintes et des foetus sont contaminés par des agents OGM nocifs.
Ne nous leurrons pas: les grands scientifiques à la solde des multinationales alimentaires (c’est le cas de deux des six scientifiques qui ont décridibilisé l’étude de Séralini) vont monter au créneau.
Mais dans quel Monde vivons-nous?
À bien des égards, nous recherchons la vraie science, pas celle qui est financée par les entreprises d’OGM, pour nous dire la vérité sur les organismes génétiquement modifiés et leurs dangers. Parce que ces sociétés contrôlent l’accès à leurs produits chimiques et bloquent toute recherche connexe, ce que nous savons est très peu. Mais d’après le peu que nous savons, il y a beaucoup à craindre concernant les organismes génétiquement modifiés.
Récemment, des scientifiques du Canada ont mené une étude portant sur les femmes enceintes et non enceintes, à la recherche de produits chimiques contenus dans les pesticides liés aux aliments génétiquement modifiés. Ce qu’ils ont trouvé était effrayant, en effet, 100% de ces femmes avaient au moins une de ces toxines
Selon GreenMedInfo.com, les scientifiques étaient à la recherche de 5 toxines de base. Ceux-ci incluent :
* Le glyphosate (herbicide Roundup de Monsanto)
* Glufosinate (un herbicide)
* AMPA (métabolite du glyphosate)
* 3-MMPA (un métabolite du glufosinate)
* Cry1Ab (la toxine Bt du glufosinate)
Toutes les femmes avaient au moins l’une des toxines présentes dans le sang, mais il y avait des différences entre les femmes enceintes et non enceintes. Un grand pourcentage des femmes de l’étude qui n’étaient pas enceintes avait à la fois le glyphosate et le glufosinate dans le sang, tandis que les femmes enceintes n’en avaient pas. Cependant, 100% des femmes enceintes étudiées avaient le 3-MPPA dans leur sang et 93% avaient Cry1Ab. Fait encore plus troublant, 100% des cordons fœtus étudiés, avaient le 3-MPPA et 80% avaient le Cry1Ab.
Donc, non seulement toutes les femmes ont probablement certaines de ces toxines d’OGM en elles, mais elles peuvent le transmettre à leurs enfants. Ceci est similaire à la recherche menée par une université allemande qui a décélé du glyphosate dans tous les échantillons d’urine.
Qu’est ce que cela signifie et quels sont les dangers immédiats? C’est là que plus de recherche est nécessaire. Même si la recherche est étroitement contrôlée par les sociétés avec le système des brevets. Nous savons que le 3-MPPA est un acide propionique. Selon le rapport de GMI, cela signifie qu’il est classé comme une substance chimique nocive pouvant entraîner des crampes, des brûlures, des nausées, des vomissements et divers autres maux en cas d’ingestion. Quant à la protéine Cry1Ab, Greenpeace indique qu’il s’agit d’un immunogène, ce qui signifie qu’il crée une réaction du système immunitaire et pourrait éventuellement augmenter le problème actuel des infections résistantes aux antibiotiques.
Ces cinq composés que les chercheurs ont décelé dans leur étude sont classés comme « Generally Recognized As Safe » (GRAS). Oui, ces produits chimiques qui ont des effets secondaires sérieux lorsqu’ils sont proposés dans d’autres circonstances, les mêmes que ceux qui tuent les parasites, notre gouvernement nous assure qu’ils sont sûrs et sans danger.
Que pouvez-vous faire? Autant que possible, évitez de produits contenant des ingrédients génétiquement modifiés. En outre, soutenez la proposition de loi 37de la Californie, qui nécessitera l’étiquetage de ces ingrédients et qui pourrait inciter d’autres États et même toute la nation à faire de même. En outre, ne supportez plus Monsanto, cette société paye des millions de dollars pour contrer la Proposition 37 et répand des mensonges à propos de l’étiquetage des OGM.
Source: Natural Society
Traduit par Les Chroniques de Rorschach