Ce livre s'ouvre sur la soirée du 18 juillet 1944. On se bat en Normandie, dans les maquis du Vercors et de la Haute-Vienne. Ça sent la fin mais ce n'est pas la fin. André Amar n'est pas rentré de la nuit. Il est membre de l'Armée juive. Arrêté, il a été déporté par le dernier convoi quittant la France pour les camps... Direction : Buchenwald.
Publié à l’origine aux Editions de Minuit en 1957, ce Journal n’est pas seulement un témoignage des temps de guerre depuis l’arrestation de son mari, résistant juif jusqu’à l’évasion de ce dernier, mais le récit émouvant d’un amour et le drame d’une famille. Au-delà de sa préoccupation du sort des déportés et des rapatriés, ce sont les juifs de l’oubli qu’elle nous confie pour l’éternité. Servi par une belle écriture, à l’émotion sobre et contenue, l’honnêteté de cet écrit méritait bien une réédition.
également disponible en coll. Livre de poche (LGF, 2010)