Je viens de lire la charge d'Harlem Désir contre la droite, lors de cette fête des militants PS. En tant que garçon de droite, en tant que républicain de droite, en tant que républicain tout court, j'ai été choqué. Et blessé.
Ce n'est pas la première fois qu'Harlem Désir insulte la droite. "Oui, la droite est haineuse" qu'il balance à une salle de militants qui n'en attendait pas tant, applaudissant à tout rompre leur chef qui insulte "l’ennemi", le camp d'en face.
Harlem Désir est en panne de légitimité, il le sait, donc il fait ce que fait tout bon chef de clan qui veut retourner la salle : il crache sur le clan d'en face. Ça marche. Ça pue, mais ça marche.
Je ne sais pas si la droite est "haineuse" comme il le dit. Par contre, il m'est évident que ce Parti Socialiste là représenté par Harlem Désir l'est, haineux. Haineux vis à vis de tout ce qui n'est pas de gauche.
La droite républicaine n'a strictement aucune leçon de morale ou de politique à recevoir d'un apparatchik comme Harlem Désir qui rêve d'une alliance entre le FN et la droite républicaine.
Elle commence à me gonfler cette gauche qui ne pense qu'à taper, et maintenant à insulter, la droite. Se comporter comme le pire des Frédéric Lefevbre est petit, et m'exaspère.
J'aurais pu espérer, après le mandat clivant de Nicolas Sarkozy, une sorte d'apaisement. Il n'en est rien. C'est bien dommage.
La république apaisée n'existe pas. Et avec des Harlem Désir (ou des Jean-François Copé), elle n'existera jamais. C'est bien dommage.