Seuil, 20 août 2009, 386 pages
Résumé de l'éditeur :
Afghanistan, 2005, à l'ombre des monts de Tora Bora.
Dans une maison aux murs ornés de fresques, aux plafonds recouverts de livres cloués, avec sa fabrique où l'on distillait autrefois des parfums, le vieux médecin anglais Marcus Caldwell pleure sa femme Qatrina et sa fille Zameen disparues, et désespère de retrouver son petit-fils Bihzad. Vers ce lieu, où l'amour régnait sous toutes ses formes, où les sens sont tous sollicités, convergent des êtres esseulés.
La Russe Lara à la recherche de son frère, soldat de l'armée soviétique ; l'Américain David, ancien agent de la CIA, sur les pas de Zameen et de son fils ; Casa, jeune orphelin endoctriné par les talibans.
Dans ce roman qui jette une lumière crue sur une région brutalisée, à travers les trajectoires de personnages aux destins liés qui apprennent à s'aimer et à faire revivre les êtres aimés, tout s'emboîte de façon inéluctable. A peine s'est-on réfugié dans la maison de Marcus que la sauvagerie du monde extérieur nous agresse.
Mon avis :
Pioché à ma BM préférée dans leur rayon "coup de coeur", c'est avec pleins d'espoir que j'ai ouvert ce roman.
J'avais oublié une chose : le sujet. La guerre, pffff...... encore.
Baste, je me lance. Le style est plaisant, la narration est fluide, je me suis laissée littéralement "couler" dans la petite musique de l'auteur.
Un auteur érudit qui mèle histoire Afghane, citations littéraires et références culturelles. Le récit en lui-même se perd dans moultes considérations. Ce n'est pas inintéressant, c'est un rythme à prendre.
Un rythme à la fois lent et qui saute de flash-back en réflexions générales sur la guerre ou l'Histoire.
Inutile de prendre des notes, ce roman vaut pour cet entremèlement à la fois savant et poétique.
Car il ne me restera de ce roman que cette poésie fugace. C'est déjà beaucoup.
Les images que je retiendrai :
D'abord celle des livres clouées au plafond avec un clou. Ainsi, ils échappent à la destruction des fanatiques.
Ensuite, celle de la tête du Bouddha se trouvant au sous-sol de la fabrique de parfums.
Malgré la guerre, un roman qui m'intéresse !
Bonne journée !
Oui, encore la guerre ! Mais si c'est comme Khadra, ça se lit comme une poésie. C'est quand même dur d'associer ces deux mondes.
Nadeem Aslam ???? c'est un nom typiquement Pakistanais ça !!! le frère de mon beauf s'appelle aussi Aslam ... mais pas Nadeem ...
je passe sur ce titre, ça ne me tente pas plus que ça, même s'il faut bien avouer que la couverture est très belle ^^