Le journaliste lève un coin du voile médiatique sur cette curieuse polémique.
1. La première fuite sur les 40 milliards d'euros de baisse des cotisations sociales sur le quinquennat émanait directement de l'Elysée, lors d'un déjeuner prétendument "off" avec des conseillers.
2. Le prétendu scoop du Figaro quelques jours plus tard sur le contenu du rapport Gallois était à l'inverse complètement bidon: le journal n'avait pas eu accès au fameux rapport.
Au passage, Philippe Cohen apporte quelques précisions sur l'un des enjeux de ce débat sur la compétitivité: le transfert de financement de notre Sécurité Sociale sur la consommation doit être analysé et jugé sur ses modalités et non seulement son principe. Un exemple, relève le journaliste : Louis Gallois envisagerait une réduction des cotisations salariales et non seulement patronales. Voilà une option qui distinguerait son auteur de ses prédécesseurs sarkozyens.
Mais encore faudrait il que le débat cesse d'être cette agitation caricaturale...