En DVD et Blu-ray : Gladiators nous raconte l’histoire de Dillon, un lycéen américain future star de la lutte qui suite à une malchanceuse réaction en chaîne lors de l’agression d’un de ses amis, se retrouve une dizaine d’années derrière les barreaux. A sa sortie, Dillon est contraint de participer à trois combats de Free Fight pour pouvoir sauver la peau d’un de ses ex-compagnon de cellule qui doit de l’argent aux mafieux du coin.
Oui, il est peut-être un peu trop sympa avec ses amis, Dillan. Se trouvant être très doué dans l’exercice de l’arraché épaulé jeté, puis je te « pète » la gueule, Dillon attire vite la convoitise des mafieux, flic-ripoux et médias du monde du Free Fight…
Fracture(s)
Gladiators, qui réunit Wes Chatham et Michael Jai White devant la caméra de Jason Connery, est sans prétention un bon petit film du genre qui ne se contente pas de nous montrer des scènes d’entraînement et de combat, même si celle-ci sont très réalistes et n’abusent pas des ralentis du style « je mets 5 minutes à me relever en titubant et en pensant à Adrienne ». Les thèmes de la fracture sociale, la réinsertion et la corruption d’un ex-prisonnier sont plutôt bien développés même si certains pourront trouver les ficelles un peu grosses. N’étant pas un spécialiste du genre, ce film permet de se faire une petite plongée dans le monde des combattants de Free Fight Amateur, même si j’ose espérer qu’il n’est pas aussi corrompu que dans ce film.
Gladiators sort direct to DVD chez Seven7 et à la vue des bandes annonces en introduction, je me dis que l’on a tous tendance à penser que les films restent trop peu de temps à l’affiche en raison d’un trop grand nombre de sorties ciné, mais comparé aux nombres de films produits et réalisés chaque année, il n’y a malheureusement de place que pour les grosses productions. Beaucoup de films n’ont pas la visibilité qu’ils méritent, et les quelques bandes annonces avec Robert De Niro et William Dafoe ont fait resurgir mes envies de m’intéresser d’un peu plus près à ces films atterrissant directement « dans les bacs ». Tom Jedusor