C’est des lueurs latentes, lacrymales,
Suspendues, lacées aux tréteaux
Des existences théâtrales.
C’est l’oubli dans les plis de rideau.
C’est le rictus rythmique.
C’est le radeau niché
Sur l’étendue chouineuse de l’absence,
Qu’on regarde s’enfuir du haut de la corniche,
Le cœur alerte l’œil cornichon.
C’est la fascination des scènes romanesques,
Qu’on s’imagine sagement,
En effeuillant nos vieux romans.
L’araignée poétique
Tisse sa toile :
Errances extatiques,
Sentiers des nues,
Cannes polies d’amours ténus.