Un faible taux de facteurs de risque cardiovasculaire est constaté chez les personnes qui pratiquent l'haltérophilie ou soulèvent régulièrement des poids dans le cadre d'un exercice physique, relève cette étude de l'Université de Floride du Nord publiée dans l'édition d'octobre du Journal of Strength and Conditioning Research.
L'haltérophilie réduit le risque de syndrome métabolique de 37% : L'analyse conclut en effet à une faible prévalence du syndrome métabolique chez les personnes qui pratiquent la levée de poids, soit 24,6% vs 37,3% chez ceux qui ne pratiquent pas cette activité. Plusieurs études récentes ont évalué l'impact de l'exercice pour la prévention et le traitement du syndrome métabolique. Les exercices de résistance, dont la levée de poids et haltères, peut avoir des effets protecteurs. La recherche associe également une plus grande force et masse musculaires à une réduction du risque de syndrome métabolique. Alors que l'haltérophilie augmente la force et la masse musculaires, il est donc logique qu'elle contribue à diminuer le développement du syndrome métabolique.
Les chercheurs suggèrent que l'intégration de la musculation ou d'autres formes d'exercice de résistance dans les programmes d'activité physique pourrait donc être un moyen efficace pour réduire le risque de syndrome métabolique en population générale. Des efforts qui devraient se concentrer sur les groupes qui justement pratiquent peu ce type d'exercice, les femmes et les personnes âgées. Des limites néanmoins à cette étude, elle ne dit pas si une réduction du risque est associée à d'autres types d'exercices de résistance, dont la levée d'objets pesants dans le cadre professionnel.
Source: Journal of Strength and Conditioning Research via Eurekalert (AAAS) Lifting weights protects against metabolic syndrome (Visuel © Val Thoermer - Fotolia.com)