Lors d'une réception à la mairie de Compiègne, Laure Manaudou a annoncé qu'elle devrait «sans doute» mettre un terme à sa carrière après les Championnats d'Europe en petit bassin qui auront lieu du 22 au 25 novembre prochain à Chartres.
Et si Laure Manaudou arrêtait définitivement la natation ? Murmurée depuis les derniers Jeux olympiques à Londres cet été, cette rumeur a pris une autre tournure ces dernières heures. En effet, la plus grande nageuse de l'histoire de la natation française a émis son intention de mettre fin à sa carrière après les Championnats d'Europe en petit bassin qui auront lieu du 22 au 25 novembre à Chartres. «Je dispute ici l'une de mes dernières compétitions, car je vais sans doute arrêter après les championnats d'Europe», a déclaré la nageuse aux sept records du monde ce vendredi, lors d'une réception à la mairie de Compiègne où elle doit participer à un meeting samedi et dimanche avec son frère Florent.Nul doute que cette annonce fera l'effet d'une bombe dans le milieu du sport français tant la championne olympique 2004 à Pékin a dépoussiéré la natation tricolore depuis son titre planétaire acquis dès l'âge de 17 ans. Avec ces déclarations, Laure Manaudou a levé les interrogations que suscitait son cas après son échec aux Jeux de Londres où elle avait été sortie dès les séries sur 100m et 200m dos. D'ailleurs, le 2 août dernier, au sortir de son élimination, elle annonçait, sans trop y croire, son intention de «bien continuer» à nager.
«Laure se prépare pour Chartres. Nous avons discuté tous les deux mais on n'est pas allé au-delà des Championnats d'Europe. Ce que je ne savais pas avant de la voir, c'est s'il y avait un arrêt définitif ou pas», avait confié son entraîneur à Marseille, Romain Barnier, début octobre à nos confrères de l'AFP au sujet de l'avenir de la nageuse. La championne, qui fêtera ses 26 ans mardi prochain, devrait s'aligner sur 50m, 100m, 200m dos à Chartres et sera également présente aux Championnats de France à Angers (15-18 novembre), obligatoire pour valider sa sélection pour les Euros.
source : Le Figaro