Carrière : sachez restaurer votre compétitivité

Par Gerard

La France n’est pas le seul pays dans le monde à s’intéresser à la restauration de sa compétitivité. D’autres pays, dont les USA, s’y intéressent également. En France, l’Etat charge de grands commis de s’s’y pencher quand dans d’autres contrées, ce sont les universités et les entreprises elles-mêmes qui y réfléchissent. Comment transposer leurs retours au niveau de votre carrière qui, elle aussi, est menacée par de jeunes talents (voire des technologies) moins chers et répartis aux quatre coins du monde ? Leurs retours tournent autour de trois points complémentaires : se différencier, améliorer ses assises et freiner les égoïsmes.

Se différencier signifie ne pas se heurter de front à vos homologues, mais au contraire chercher à développer des spécificités (en termes de savoir, de savoir-faire ou de savoir-être) qui vous rendent rare ou indispensable car offrant un service spécifique. Il vous faut rechercher à la fois en vous et auprès de vos connaissances ce pourquoi on vient vous chercher, on fait appel à vous. Vous pouvez ainsi penser que vous n’avez rien d’original, alors que votre entourage professionnel voit en vous un fédérateur ou bien quelqu’un à la fois de compétent et de très réactif sur un sujet donné.

Améliorer vos assises dans ce contexte signifie d’abord d’améliorer vos compétences en la matière. Vous avez développé, par exemple, au hasard de vos expériences professionnelles, un savoir-faire dans le transfert du savoir (comment s’assurer de la diffusion du savoir des experts et du maintien des connaissances lors du départ en retraite de sachants interne). Améliorer vos compétences passe par l’enrichissement de votre savoir pratique et théorique pour étoffer votre expertise en la matière. Cela passe ensuite par la constitution d’un réseau relationnelle (que ce soit en face-à-face ou sur le net) pour à la fois entretenir vos compétences, les élargir à des champs connexes et vous faire connaître.

Améliorer ses assises signifie ensuite favoriser la recherche et l’innovation dans ce domaine pour rester à la pointe des connaissances et développer l’intérêt de ce savoir-faire. L’investissement (en temps, énergie, voire argent) est d’une haute rentabilité.

Enfin, cela tient à une bonne intégration dans le tissu local et régional pour vous associer à des experts d’autres domaines complémentaires du vôtre et élargir votre offre.

Le troisième et dernier point porte sur la fin des égoïsmes. Ce n’est pas en vivant enfermé dans une tour d’ivoire que votre compétitivité progressera. C’est en diffusant votre savoir et, plus largement, en contribuant à la vie de votre communauté locale ou régionale (que ce soit en termes d’engagement politique, syndical ou associatif) que vous contribuerez au bien-être de tous en général et au vôtre en particulier.