27 octobre Le château. C'est comme ça qu'on l'appelait l'hôpital psychiatrique parce que le bâtiment principal, datant du siècle dernier avait un peu d'allure. Ugo, vêtu d'une chemise de nuit blanche était sanglé sur le lit. Il avait perdu beaucoup de sang, mais il était sauvé. Il dormait, abruti de drogues dures. Ses deux amis, debout, pas de meuble dans la chambre d'isolement, trop dangereux, attendaient qu'il se réveille. Ils attendirent longtemps, trois semaines un an un siècle. Puis Ugo ouvrit les yeux, hébétés, puis il mangea en bavant dans son écuelle, on lui enleva les tubes et les sangles. Il allait le long des couloirs en regardant ses charentaises, on lui porta des habits décents, mais même couvert de Lacoste il aurait eu l'air d'une loque. Le médecin ne comprenait pas, cliniquement, il aurait dû se remettre plus vite, le médecin n'y connaissait rien. Il ne savait pas le feu qui le brûlait de l'intérieur depuis bien longtemps. Et ce qu'il prenait pour de l'automutilation, c'était une libération, les démons lui étaient sortis du corps par toutes les plaies. FIN A suivre... demain !
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