Person of Interest // Saison 2. Episode 4. Triggerman.
Chaque semaine je reste toujours fasciné par Person of Interest. Cette série est tout simplement addictive et parvient à créer quelque chose que très peu de séries procédurales peuvent se venter
de parvenir à faire. Le schéma beau être répétitif et classique, les épisodes s'enchainent pourtant comme des petits pains. Dans ce nouvel épisode, Person of Interest tente encore une fois de
jouer avec l'ambiguité de chacun des personnages. Qui doivent-ils réellement sauver ou éliminer ? La question est toujours très vague mais reste très intéressante. "Triggerman" aurait pu se
morfondre dans quelque chose de bien moins élaboré. Mon seul vrai regret dans cet épisode c'est le traitement plus que superficiel qu'a eu droit l'agoraphobie de Finch. C'était surement l'une des
meilleures intrigues de cette nouvelle saison et elle est jetée comme une mal propre. Le reste est un délicieux met qui se déguste sans aucune modération. Le prouve avec finesse le jeu de Jim
Caviezel, toujours très juste et droit dans ses mouvements. Son côté très articulé et robotique donne une réelle personnalité au personnage, encore perceptible dans cet épisode.
Cette semaine, la machine nous offre le numéro d'un jeune homme de main d'une branche mafieuse. Le problème c'est que cet homme va recevoir pour ordre d'abattre la femme qu'il aime secrètement.
Finch et Reese vont donc devoir protéger les deux personnages quand ils vont choisir de s'enfuir (surtout quand le jeune homme de main va tuer le fils du grand patron de cette mafia irlandaise).
C'était un personnage haletant, mené tambour battant jusqu'au retournement de situation du milieu de l'épisode qui bascule l'épisode dans quelque chose de différent et une vraie course contre la
montre pour les personnages. Je voudrais dans un premier temps saluer la présence de Jonathan Tucker dans le rôle de Riley Cavanaugh, le jeune homme de main. L'acteur que l'on avait déjà pu voir
dans des séries comme The Black Donnellys montre encore une fois tous ses talents de comédien. Ses faux airs de Joseph Gordon Levitt doivent surement l'aider à avancer et à faire son bout de
chemin en télévision.
Note : 8/10. En bref, un solide épisode passionnant.